La femme politique met en rapport ses convictions et les idées qu'elle souhaite mettre au service de son pays avec les personnages qui ont joué un rôle déterminant dans sa vie : Nelson Mandela ou Franklin Rossevelt mais aussi les ouvrières d'Aubade qui ont repris et sauvé leur usine.

Cette étude sur les rapports entretenus entre les socialistes et le capitalisme, du point de vue doctrinal, mais aussi dans les pratiques politiques et sociales entend répondre au droit d'inventaire qu'exigent les interrogations actuelles sur le devenir du socialisme démocratique.

Contributions consacrées aux relations entre le sexe et le pouvoir depuis le XVe siècle à travers la figure d'Henri IV, mais également des artistes, marginaux, libertins et puissants qui marquèrent leur époque. L'étude porte aussi bien sur la question du sexe au pouvoir que sur celle de la position du pouvoir face au sexe.

Après une présentation de l'histoire, des origines et des caractéristiques de la globalisation financière, les auteurs montrent comment la finance a façonné l'économie mondiale depuis plus de 40 ans et comment le développement de la sphère financière, en se globalisant, porte les germes de la crise mondiale.

Un éditorialiste interroge cinq personnalités à propos de la mondialisation et de la gouvernance mondiale. Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, Pascal Lamy, directeur général de l'OMC, Christine Lagarde, ministre française de l'Economie, François Bourguignon, ancien vice-président de la Banque mondiale, et Michel Camdessus, ancien président du FMI, y expriment leurs points de vue.

Une analyse sur l'imaginaire sexuel dans la Bible et la civilisation gréco-romaine : Dionysos, les Bacchanales, les orgies de Néron, entre autres. De la prostitution à l'onanisme, en passant par la pornographie et d'autres obscénités, l'historien explique en quoi le vice est au service d'une définition de la vertu et d'une politique patriarcale. ©Electre 2023

Essai de trichologie politique qui étudie la pilosité des puissants de l'histoire ancienne tout en établissant un parallèle avec les dirigeants actuels. Dans une approche transdisciplinaire, l'auteur aborde : l'empereur glabre Auguste, le foisonnement pileux des Antonins, la naissance de la tonsure monastique, la calvitie et la barbe philosophiques, le sens politique et religieux du poil, etc. ©Electre 2023

L'humour coïncide d'ordinaire avec les champs de significations de la gaieté, du divertissement, de la liberté et de la cohésion sociale. Sous ce vernis candide et conciliateur, l'humour est pourtant loin d'être une activité humaine dénuée de violence. Alors que certaines productions humoristiques (plaisanteries quotidiennes, stand-up, films, etc.) portent avec elles une violence aisément (re)connaissable, d'autres en couvent une qui se révèle être beaucoup plus subtile, qu'on peine à discerner. À plus forte raison, cette subtilité s'accompagne souvent d'une banalisation des grands systèmes de domination symbolique comme le racisme, l'homophobie, le sexisme, la transphobie, le capacitisme et plus largement le dédain pour les classes populaires. L'imperceptibilité de cette violence liée aux systèmes de domination est parfois telle qu'elle (pré)dispose certains groupes à en user, (re)produisant par cela les conditions de leur propre marginalisation et/ou minorisation. Ce phénomène, Pierre Bourdieu l'a nommé « violence symbolique ». En adoptant cette notion comme outil de travail, et en la revisitant, ce collectif examine les parts sombres de l'humour, sans pour autant négliger sa puissance critique. Composé de réflexions théoriques et d'études de cas, cet ouvrage a pour but de rendre plus perceptibles ces liens qui unissent humour et violence qu'on peine encore aujourd'hui à discerner. 

Dans cet essai écrit au milieu des années 1980, D. Guérin expose sa difficulté à conjuguer militantisme révolutionnaire et homosexualité, témoigne des préjugés dont il a été victime et de son engagement pour l'émancipation des homosexuels et la reconnaissance de leurs droits.