Si performante soit-elle, l'intelligence artificielle n'égalera sans doute jamais les capacités humaines. Mais ses progrès fulgurants affectent déjà ce qui fonde notre humanité : le lien avec l'autre. Quand les défunts envoient des SMS et qu'un être humain peut tomber amoureux d'un robot, les certitudes vacillent... Sommaire. "L'intelligence artificielle ne remplacera jamais l'autre. Elle ne remplace que le vide". Pourrons-nous connecter notre cerveau à une machine ? Les réseaux de neurones sont-ils plus efficaces que le cerveau humain ? Les machines auront-elles un jour une conscience ?

C'est par la République que Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre, est entré en politique et c’est dans l’adhésion à ses valeurs et à son projet d’émancipation du citoyen qu'il a trouvé des raisons d’espérer que le progrès serait possible pour l’humanité. A ses débuts, à travers de grandes causes, dont certaines s’inscrivaient en rupture avec l’ordre établi, elle s’identifiait à cet idéal humaniste dont l’éducation était le moyen et la liberté le but.

Gardes d’enfants, cantinières ou vendeuses, ces femmes originaires d’Afrique de l’Ouest ou du Maghreb sont loin d’être riches. Pourtant, quand elles rentrent au pays, elles offrent à leur famille des monceaux de vêtements et de produits. Des cadeaux obligés qui font peser sur elles une énorme pression financière et morale. Au point de parfois espacer leurs voyages.

La société algérienne semblait anesthésiée, les manifestations historiques de ces derniers mois ont prouvé qu’il n’en était rien. La victoire des Fennecs en Coupe d’Afrique des nations a sonné comme la consécration du réveil d’un peuple. Surtout dans une nation où le football est plus qu’un sport : une arme politique. Du combat pour l’indépendance à la dénonciation de la corruption, les supporteurs de l’USM d’Alger chantent depuis toujours leur rejet de toutes les oppressions. Leur hymne "La Casa del Mouradia" a même quitté les stades pour la rue.

Sur les hauteurs de Cagnes-sur-Mer, l'association Happy Hand s'apprête à ouvrir un vaste lieu d'écologie inclusive où des personnes, en situation de handicap ou non, partagent activités en lien avec la nature et instants de joie.

Dans "La Rage de vivre", coécrit avec le journaliste Balla Fofana, le danseur Bolewa Sabourin livre un passé houleux et modelé par sa discipline.

La psychiatrie actuelle connaît de profondes mutations. L’auteure propose ici d’explorer les effets de l’hypermodernité au sein des établissements de santé mentale. L’accélération du temps social impose un nouveau rythme dans les prises en charge, avec comme credo le traitement le plus rapide possible des troubles psychiques. Comment ce nouveau modèle s’articule-t-il avec la chronicité réputée de la psychose et avec les pratiques soignantes ? A quoi ressemble la figure contemporaine du « fou » devenu « usager » en santé mentale ?

Bernard Cazeneuve a présenté dans le précédent numéro du "Débat" un projet ambitieux de refonte de l’idée républicaine en fonction de l’urgence écologique. L’importance de la proposition nous a semblé appeler une discussion de fond. Nous l’ouvrons ici sous les deux angles où elle doit être envisagée : sous l’angle proprement écologique, avec Dominique Bourg et David Levaï, et sous l’angle de la faisabilité politique, avec Nathalie Kosciusko-Morizet et Henri Weber.

Si, en Occident, le chapeau a longtemps été l'accessoire phare de l'élégance masculine, en Afrique et au sein de la diaspora son port revêt, au-delà du look, une dimension identitaire et culturelle.

Au Chili, au Liban, en Irak, les classes moyennes se révoltent contre le pouvoir politique et économique. Dénominateur commun de cette colère planétaire qui rappelle celle des "gilets jaunes" : les contestataires ne croient plus à la mondialisation. Sommaire. Le réveil des classes moyennes. Tour du monde des révoltes. "Une guerre des classes se profile".

"Sport de voyou pratiqué par des gentlemen", le rubgy s'est nourri d'antagonismes sociaux et de rancunes héritées du passé colonial. Le sport ou comment continuer la guerre par d'autres moyens.

La pandémie de covid-19 a donné à tout le monde l’impression de vivre un moment assez unique. Et c’est le cas ! Face aux risques de l’épidémie, la plupart des activités ont été suspendues. Même le sport s’est arrêté ! On n’avait jamais vu cela dans l’histoire moderne.