Le retrait prochain des forces militaires françaises du pays révèle l'aveuglement volontaire de nos dirigeants sur l'état de décrépitude de l'allié africain, ainsi qu'une méconnaissance des évolutions en cours dans une partie du continent noir.

« Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. » Cette phrase de Charles Péguy ("Notre jeunesse", 1910) pourrait figurer en exergue du rapport Duclert. En effet, sur le millier de pages qu’il compte, seules quelques-unes nous restituent la brutalité insoutenable de ces trois mois et dix jours durant lesquels plus de 800 000 Tutsi ont été massacrés. Mais elles se situent au coeur du rapport, comme son centre de gravité.

Cela fait presque dix ans que la France est entrée en guerre contre les terroristes au Mali. Aujourd’hui, le bilan est bien maigre. Les attaques sont plus nombreuses, la violence s’est étendue et la réputation des troupes françaises se ternit. La guerre est-elle de fait perdue ?

L’opération Barkhane représente la plus grosse opération extérieure française depuis la fin de la guerre d’Algérie. Son bilan mérite d’être fait. Quelques succès ponctuels ne doivent pas masquer la situation que laisse derrière elle l’armée, après son retrait. Cela pose une fois encore la question de la politique africaine de la France.

Le putsch du 30 septembre au Burkina Faso a révélé un rejet de la France, qui ne s'exprime pas que dans ce pays. Pourquoi une telle colère ?

Pour mieux combattre les jihadistes, les Etats-Unis et la France vont déployer au Niger des appareils armés qui pourront frapper du lac Tchad au Sud libyen. Mais ces engins suscitent des critiques...

En exclusivité, le général Pierre de Villiers, ancien chef d'état-major des armées, livre son analyse sur la nouvelle loi de programmation militaire et sur la situation en Syrie.

Depuis 2013, plusieurs milliers de soldats français combattent le terrorisme au Sahel. Mais les djihadistes continuent de gagner du terrain. La "Neue Zürcher Zeitung" et le "Financial Times" décortiquent la stratégie de Paris dans une région de moins en moins stable. Sommaire. Sahel. Pour la France, une guerre déjà perdue ? Au Niger, les Français à la manoeuvre.

Au Sahel, alors que la menace djihadiste s’étend et s’accentue, les soldats français font désormais face à un vif sentiment de rejet de la part des populations.

À force de se contredire et de changer d'avis sur des sujets essentiels, comme il vient de le faire à propos de l'Ukraine, le président de la République met en cause le rôle et la place de la France dans le monde. Sommaire. OSS 117 à l'Elysée. Que cache le virage d'Emmanuel Macron ? Fabien Roussel : "Envoyer des troupes en Ukraine ? Les propos de Macron sont irresponsables et dangereux".

Se rêvant en puissance d'équilibre, la diplomatie française a longtemps pratiqué le « en même temps» cher au chef de l'Etat, quitte à exaspérer ses alliés. Sommaire. Un an de guerre au palais de l'Elysée. Etienne de Poncins, un ambassadeur en première ligne. La France augmente la cadence. Ces généraux qui crèvent l'écran.

Trente ans après le génocide des Tutsi, l'ancien ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner revient sur les manquements de Paris à l'époque.