Ces temps-ci, François-Régis Gaudry est partout : à la radio sur France Inter, à la télé en juré de "Top Chef", mais aussi sur YouTube et en librairie (la collection "On va déguster"). Des bouchons lyonnais aux auberges parisiennes, de Tavernier à Hazanavicius, quand le fin gourmet parle cinéma, la sensualité de la gastronomie japonaise côtoie les "pasta della mamma" revisitées par Scorsese.

Sept ans après la petite claque qu'était "Mate-Me por Favor", Anita Rocha da Silveira est de retour avec une nouvelle satire de la société brésilienne gangrénée par la montée du conservatisme religieux. Derrière ses accents pop façon Dario Argento, "Medusa" piétine les milices évangélistes ultra-violentes et les gangs d'influenceuses qui, lorsqu'elles ne sont pas en train de nous apprendre "dix manières de faire un selfie à la gloire de Dieu", mènent des expéditions punitives contre des "pécheresses" à la nuit tombée. Rencontre avec une cinéaste engagée venue pousser un cri de ralliement.

On a rarement vu un film qui permet de comprendre aussi bien la Corse. "I Comete" (en salles le 20 avril), l'impressionnant premier long métrage choral du comédien Pascal Tagnati, dépeint ce "temps particulier" de l'été dans un village de l'île. Sa volonté n'est pourtant pas là, lui qui assure ne jamais se poser "de questions morales ou sociétales", dans ses oeuvres. Le réalisme vient d'ailleurs : de l'honnêteté artistique de cet insulaire aux faux airs d'Iggy Pop médiéval.

"Rocky", "Fat City", "Million Dollar Baby", "Raging Bull", "Nous avons gagné ce soir"... La boxe au cinéma, ça fonctionne presque à tous les coups. Des muscles saillants, des méchants vicieux charismatiques, des entraîneurs véreux, des romances impossibles, des règlements de compte, de la sueur, du sang et, la plupart du temps, des larmes ; c'est visuel, dramatique et propice à l'action. Championne olympique puis mondiale avant ses trente ans, la boxeuse poids léger Estelle Mossely prend le temps, entre deux entraînements, de venir nous parler de cinéma.

Dans ces films 100% eau bénite défilent des Christ en croix, des pécheurs repentis et des religieux en pagaille. Bienvenue à Godlywood, une industrie florissante, avec ses producteurs dévots et ses projections dans les méga-églises. Ce succès ne laisse pas indifférent les majors, qui se rapprochent discrètement de ce monde parallèle et multiplie les blockbusters porteurs de valeurs traditionnelles. Enquête sur le miraculeux business des films chrétiens.

"Connu à Hollywood comme le 'Docteur George Miller' parce qu'il y a deux cinéastes australiens du même nom. A commencé comme médecin. Très discret, très drôle, manifestement gentil. Cinq films, cinq succès. (Les trois 'Mad Max', le seul bon épisode de 'La Quatrième Dimension', 'Les Sorcières d'Eastwick')." Le scénariste William Goldman brossait en ces termes le portrait de son camarade de jury cannois dans "Hype and Glory". George Miller n'a pas beaucoup changé une trentaine d'années plus tard. Une opulente chevelure blanche. Quelques excellents films en plus sous le capot.

Skate, surf, rollers et même hoverboard : la glisse a eu droit à ses heures de gloire au cinéma. Sommaire. Dans l'oeil du poisson. Fred Mortagne : "Dans le skate, il n'y a pas tellement de triche". Top 5 vidéos de skate dans la légende. "Voir quelqu'un sauter 15 marches, ça motive !" "Rollerball", la règle du jeu. John Bell : "L'hoverboard est mystérieux, un peu comme les iPhones". Glen E. Friedman : "Les 2-Boys n'aimaient pas être devant la caméra". "Point Break", les leçons du professeur Jarvis. Peter Viertel, le scénariste qui marchait sur l'eau. "The Endless Summer", l'été sans fin.

Parfois, la fiction ne devrait pas dépasser la réalité. Edward James Olmos l'a appris à ses dépens au moment de réaliser "Sans rémission" ("American Me" en VO), un retour sur la naissance de la mafia mexicaine aux Etats-Unis dans les basfonds de son système carcéral. Bilan ? Au moins dix personnes brutalement assassinées pour avoir travaillé et/ou offert leur "expertise" technique sur le film...

Vingt et un ans après sa sortie, on peut revoir "Training Day" pour la performance folle de Denzel Washington, ou pour sourire en pensant à toutes ces fois où les rappeurs ont évoqué le polar orageux d'Antoine Fuqua. Mais "Training Day", c'est aussi une plongée sans retour dans un Los Angeles éloigné des cartes postales, où l'on vit en marge de la légalité et où l'on entretient un rapport intime avec les armes à feu.

De l’hoverboard de Marty McFly aux planches de skate défoncées des kids de Larry Clark, en passant par Point Break ou Paranoid Park… La glisse est partout au cinéma. Point de ralliement d’une partie de la culture underground et de la jeunesse marginale, le surf et le skate sont aussi filmés sous toutes les coutures en GoPro ou en Fisheye. Il fallait bien 50 pages pour en parler. Entretiens, stories, décryptages… Montez sur votre planche, enfilez vos rollers, et dévalez ce numéro estival d’exception.

Tranquille île des Cyclades mal desservie par les ferries et négligée par les vacanciers jusqu'à la fin des années 1980, Amorgos est soudain passée sur le devant de la scène touristique. La raison de cet engouement ? Un film : "Le Grand Bleu", qui attire encore aujourd'hui touristes et curieux...

Prolongements de lignes de métro, nouveaux écoquartiers, constructions ultramodernes en tous genres à l'approche des Jeux olympiques 2024... Tout le monde a entendu parler de ce fameux « Grand Paris » voué à rebattre les cartes et resserrer les liens entre la capitale et sa banlieue.