Au soir du premier tour de la primaire, l'ambiance était à l'intox au siège parisien du PS.

Ségolène Royal et Martine Aubry, c'est centre gauche contre centre gauche, et un mépris largement réciproque. La situation profite surtout à Nicolas Sarkozy et à Olivier Besancenot

Avec une Martine Aubry gagnante face à Sarkozy, le champion des sondages du FMI n'a plus l'obligation de se présenter.

La réussite de Martine Aubry, faire exister un projet alternatif contre vents et marées.

Le choc des deux poids lourds est, sauf coup de théâtre, inévitable.

Récit. Comment la patronne du PS est devenue candidate.

Les sondages sont prometteurs, ses concurrents affaiblis, Sarkozy n'est plus imbattable. La première secrétaire du PS pourrait savourer ce moment, mais elle fait tout pour ne pas s'emballer. Sa situation, elle le sait, reste fragile.

Confortée par la nette poussée de la gauche, la première secrétaire du PS laisse davantage percer ses intentions. Elles ne datent pourtant pas d'hier...

La ministre de l'Emploi n'a fait que des concessions minimes à sa majorité. Les 35 heures se feront sans obligation de créations d'emplois.

Martine Aubry sait qu'il lui reste très peu de temps pour convaincre ses partenaires de la gauche plurielle de voter son projet. Car c'est eux qu'elle craint le plus.

La durée légale du travail ser bien réduite à 35 heures au 1er janvier prochain, mais les entreprises disposeront d'un an pour s'adapter.