L'armée rouge reçut-elle jamais l'ordre de libérer Auschwitz ? C'est pour répondre à cette question que Vassili Petrenko, l'un des quatre généraux à la tête des troupes qui libérèrent le camp - et le dernier en vie -, s'est penché sur son passé. Né dans l'Ukraine profonde et antisémite, bénéficiant de la mobilité sociale créée par la révolution, il fait une carrière militaire. Il voit les armées des Blancs et celles des Rouges ; il constate les ravages de la collectivisation ; il assiste aux purges staliniennes. Devenu commandant, il participe à l'opération Vistule-Oder et pénètre dans le camp d'Auschwitz. Général à l'âge de trente-trois ans, il est témoin et acteur de l'histoire de l'après-guerre : la répression berlinoise en 1953, les tensions dans les républiques soviétiques d'Asie... Au début des années 80, une question l'ébranle : «avez-vous libéré Auschwitz sur ordre ou en passant ? Vos troupes n'ont-elles pas tardé ?» L'exploration des archives lui révèle que la libération du camp ne figurait pas parmi les objectifs fixés par les dirigeants soviétiques. Devenu depuis militant du souvenir, il est, en Russie, l'une des rares personnalités non juives qui s'emploient à faire connaître la vérité sur le génocide.

L'auteur, psychologue, étudie par quelles aberrations des médecins sont devenus complices des monstruosités du génocide nazi. Il s'appuie sur de nombreux témoignages de médecins tant nazis que déportés.

Déporté à Auschwitz en 1943, à l'âge de 13 ans, T. Geve, à sa libération, raconte en 80 dessins son vécu, le système concentrationnaire et la hiérarchie nazie. Ces illustrations sont rassemblées dans ce livre et chacune d'elles, commentée par l'auteur, raconte une scène de la vie au sein des camps de concentration.

A partir d'archives, de plans, d'échanges épistolaires et de photographies, l'auteur reconstitue le mécanisme de mort industrielle tel qu'il fut mis en place à Auschwitz-Birkenau, de la chambre à gaz au crématoire.

Déporté à l'âge de 12 ans avec sa mère et ses deux jeunes soeurs au début de l'insurrection de Varsovie, l'auteur écrit ce récit dans les années 1970. Raconte le difficile voyage vers le camp d'Auschwitz puis de Mauthausen, la survie, le voisinage quotidien des morts et des cadavres, jusqu'à la libération du 5 mai 1945.

A l'occasion du soixantième anniversaire de l'ouverture des camps d'Auschwitz par l'Armée rouge, A. Wieviorka pose un regard d'historienne sur ce que fut la réalité de ces camps de concentration (construction, évolution, fonctionnement...). Une étude pour mieux comprendre les enjeux polémiques qui naissent autour de la mémoire et donner un sens au camp-musée qu'est devenu Auschwitz-Birkenau.

Témoignage d'un ancien déporté, envoyé en 1942, à l'âge de 16 ans, au camp d'Auschwitz, en compagnie de ses parents et de ses deux soeurs. Lui seul est revenu.