Ce sont les souvenirs d'un grand comédien de théâtre, de cinéma et de télévision. L'auteur ne se contente pas de retracer les grandes étapes de sa carrière, au contraire il arrête son récit au moment où il va jouer pour la première fois un premier grand rôle - période de sa vie qui coïncide avec la mort de son père. Ce sont ses années d'adolescence et de jeunesse, les hésitations propres à cet âge, ses relations familiales, ses études, ses premières amours, enfin la naissance de la vocation théâtrale et les premières expériences de scène qui font ce récit. (4e de couverture)

Au seuil de sa vie, l'Abbé Pierre nous livre une réflexion et un témoignage poignant sur le sens de l'existence. Décrié, calomnié, au centre de multiples polémiques engendrant la colère et les luttes, il a souhaité aujourd'hui se réconcilier avec tous. Au fil de ces pages qui retracent son long et exceptionnel parcours dans la charité et le don de soi, de la Résistance aux Compagnons d'Emmaüs, il nous appelle sur le chemin du pardon et de la miséricorde. (4e de couverture)

A travers ses mémoires, l'auteur, musicien de jazz français de renommée internationale, porte un regard caustique sur une tranche de l'histoire musicale, politique et sociale du XXe siècle.

Shen Fu (1763 -?) était un lettré obscur qui dut faire figure de raté aux yeux de ses contemporains. Mais ses Six Récits, dès leur publication posthume, connurent un succès extraordinaire, en Chine tout d'abord, puis à l'étranger (où il fut traduit en plusieurs langues). Le propos apparemment modeste de Shen Fu - simplement raconter quelques expériences d'une vie sans grande histoire - a produit une uvre d'une exceptionnelle originalité. Traditionnellement, l'autobiographie est un genre que la littérature chinoise n'a guère cultivé; or celle-ci est non seulement vivante et candide, mais surtout elle s'attache à décrire un sujet que, tout récemment encore, la langue chinoise n'avait même pas de mot pour désigner: la vie privée - en l'occurrence, celle d'un couple amoureux (car les Six Récits sont tout éclairés par la lumineuse présence de Yun, la femme du narrateur) qui cherchait désespérément à construire et protéger son intimité à l'encontre des implacables conventions du monde. Pour Simon Leys, son traducteur, Shen Fu "détient un secret dont nous avons besoin aujourd'hui comme jamais - le don de poésie, lequel n'est pas le privilège de quelques prophètes élus, mais l'humble apanage de tous ceux qui savent découvrir, au fil inconstant des jours, le long courage de vivre, et la saveur de l'instant".