Nos deux envoyés spéciaux à la Biennale de Venise livrent leurs analyses, souvent opposées, sur l'exposition internationale et les pavillons nationaux. Ils ont également visité le nouvel accrochage à la Pointe de la Douane, ainsi que la reconstitution à la Fondation Prada de la mythique exposition de 1969 d'Harald Szeemann.

Conçue par Okwui Enwezor, la Biennale de Venise 2015 vient d'ouvrir ses portes. D'assez faible intensité, elle documente cependant l'évolution d'une planète artistique en train de sortir du postcolonialisme. Un appel d'air bienvenu qui devrait persister.

Video-Veronica appartient à ces oeuvres d'artistes sud-américains qui s'emparent des symboles religieux pour dénoncer la politique de leur pays et revisiter à nouveaux frais une autre querelle des images.

L'ancien banquier milanais Paolo Baratta a été plusieurs fois ministre en Italie. Il a profondément réorganisé et modernisé la Biennale de Venise qu'il préside depuis de nombreuses années. En exclusivité pour "Le Journal des Arts", il commente la politique culturelle radicale du Premier ministre Matteo Renzi dont il connaît bien les ressorts. Il explique notamment l'autonomisation des institutions qu'il a lui-même mise en oeuvre à la Biennale.

Sélectionné parmi les douze propositions reçues par la Commission nationale pour la culture et les arts, le projet que Joselina Cruz, directrice du Museum of Contemporary Art and Design de Manille, a conçu pour le pavillon des Philippines de la 57e Biennale de Venise, "The Spectre of Comparison", fait dialoguer les oeuvres de deux artistes philippins : Manuel Ocampo (Ouezon, 1965) et Lani Maestro (Manille, 1957).

Une présence à la Biennale de Venise favorise le marché de certains artistes. Ceux qui réussissent leur prestation à la cité des Doges voient leurs oeuvres prises d'assaut, dans la foulée, à Bâle.

Créée en 1895, la Biennale de Venise est la doyenne des grandes manifestations internationnales d'art contemporain.

L'Oeil a dépêché pas moins de quatre envoyés spéciaux pour couvrir la 53e Biennale de Venise. Leur constat est le même : une édition sans risque. A l'instar du Lion d'or du meilleur pavillon national qui récompense l'américain Bruce Nauman, un artiste historique

Bastion de l'art contemporain, la Biennale est souvent infiltrée par le marché. De vrais vases communicants se sont mis en place entre Venise et la Foire de Bâle

Les journalistes de ″L'oeil″ ont arpenté Venise dès le premier jour d'ouverture de la Biennale pour rendre compte, quasi en direct, de ce rendez-vous mondial de l'art contemporain. De leur visite de l'exposition internationale, des pavillons nationaux et des expositions de la Fondation Pinault, devenues aujourd'hui un événement au sein de l'événement, ils livrent coups de coeur et coups de ″gueule″ pour un véritable guide artistique de la 54e Biennale de Venise. C'est parti...

Des Giardini au palazzo Grassi, l'art contemporain envahit la Sérénissime. Démentissime.