Par un spécialiste dont la ferveur rimbaldienne demeure intacte depuis le début des années 1970 (cf. "Rimbaud : projets et réalisations", Champion, 1983, etc.) une biographie intérieure mais sans fiction, établie par le seul recours aux documents et aux textes. La notion de "biographie intérieure" est inspirée de Charles du Bos (dans ses études sur Nietzsche). La thèse de l'auteur est simple: Rimbaud, "sans doute souffrit de ne pas savoir aimer". D'où le titre de cet essai libre, engagé, ému, mais de portée limitée.

Le répertoire des chansons de A. Bashung est précédé d'un portrait de l'artiste et d'un entretien réalisé par P. Amine. (Livres Hebdo)

Raphaëlle Billetdoux parle dans ce récit de son père, auteur dramatique, des lettres qu'il lui envoyait lorsqu'elle était adolescente, tente de comprendre leur difficulté de communication, se demande pourquoi elle a commencé à écrire alors que son père, justement, s'arrêtait. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2000)

En 1999, Alain Minc s’improvisait philosophe et commettait un ouvrage sur Spinoza (Spinoza, un roman juif, Gallimard, 1999) qui allait se révéler constellé « d’emprunts » massifs au travail de Patrick Rödel, un philosophe, professionnel celui-là, paru en 1997 (Spinoza, le masque de la sagesse, Éditions Climats, 1997). En 2001, le TGI de Paris le condamnait donc, dans un jugement accablant, pour « plagiat servile »