Alors que, le 3 juin 2021, s’achève le procès de sept opposants au projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure, la mobilisation est renforcée par la prise de conscience de nombreux élus.

Cette question philosophique a clos le procès des sept opposantes à Cigéo. Ce projet d’enfouissement des déchets nucléaires grignote les terres et les esprits aux alentours de Bure depuis près de trente ans. Changer ce qui paraît indestructible, telle que l’est l’industrie nucléaire française, c’est finalement l’objectif de ces militantes aujourd’hui criminalisées par l’Etat. Sommaire. Bure, laboratoire d’autoritarisme et de répression. "Des villages seront à rayer de la carte". "Fières, vénères et antinucléaires".

La construction d’un site d’enfouissement de déchets radioactifs dans ce village du Nord-Est a créé un climat de tensions entre les autorités et les opposants au projet. La population en pâtit, remarque ce journaliste allemand.

L'histoire commence par un tintement dans la boîte mail de la rédaction, en novembre 2017. L'objet est explicite « Visite du laboratoire souterrain de l'Andra - gestion des déchets radioactifs ». L'expéditeur est une agence de communication au service de l'Andra, l'Agence nationale de la gestion des déchets radioactifs. Le projet décrit donne le tournis. « Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) est le projet français de centre de stockage profond réversible conçu pour stocker les déchets les plus radioactifs et à durée de vie longue produits par le parc nucléaire (...).

Après des confrontations entre forces de l'ordre et opposants au projet d'enfouissement de déchets radioactifs à Bure, dans la Meuse, le gouvernement a annoncé pour l'automne 2018 un débat national sur la gestion de ces rebuts. Le point sur un problème vieux de plusieurs décennies.