Une petite révolution est en cours dans le secteur de la beauté. Dans les récentes campagnes publicitaires, la femme apparaît émancipée, maîtresse de son destin, loin des clichés habituels. Un affranchissement des diktats qui a ses limites : il faut toujours faire rêver pour vendre.

Depuis la crise économique de 2009, le marché français des deux-roues s'est redressé mais sans pour autant connaître des performances spectaculaires. C'est face à ce constat qu'un spot publicitaire vantant l’utilisation de véhicules motorisés à deux roues a été diffusé en 2017 à la télévision, financé par la CSIAM, Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle. Objectif : redorer l'image des deux-roues auprès du grand public en s’appuyant sur des années de baisse de la mortalité, mais aussi un changement dans la mentalité de ses adeptes.

En France, le manger sain est devenu un axe stratégie majeur pour tous les industriels agroalimentaires alors que 53% des Français assuraient en avril 2019 "manger plus sainement qu'avant', selon une étude de l'institut Kantar. De fait, c'est également devenu un enjeu de communication clé. Quel que soit le média utilisé, le mot d'ordre reste la transparence. Les recettes "nettoyées, les labels, les démarches filières, la pédagogie auprès des consommateurs... Tels sont les principaux axes de communication.

Après avoir longtemps ignoré les mannequins transgenres, les grandes marques de parfums et de cosmétiques, désireuses de prouver leur progressisme, font appel à elles. A condition que leur physique réponde à certaines normes et que leur discours ne soit pas clivant.

Les tribunaux doivent parfois se prononcer sur des litiges en matière de création. "M" revient sur une campagne de publicité de la marque de vêtements italienne Benetton qui fit scandale en 1993. Avant d'être attaquée en justice par trois personnes séropositives pour "utilisation d'images dégradantes".