"Mort à Drancy". Si cette mention est encore imprimée dans la conscience collective française, c’est parce qu’elle a longtemps été accolée aux Juifs déportés de France depuis le camp de Drancy. À la fin de la guerre, ceux-ci ont été considérés par l’État comme décédés à Drancy. Ce n’est qu’à partir de 1986 que des rectificatifs apportés au Journal officiel indiquent, pour la majorité des déportés, le camp d’extermination d’arrivée comme lieu véritable de décès, par convention le cinquième jour suivant le départ du convoi de la gare française.

Un livre et un film permettent de mieux voir les images d’archives des camps nazis et de se départir des représentations déformées ou erronées de la Shoah. Deux oeuvres essentielles.