Des déclarations-chocs, un site, des meetings relookés : la forme, novatrice, accompagne le discours.

Pour l'ex-patron du Parti socialiste, c'est sur le terrain risqué de l'impôt que se jouera la prochaine présidentielle.

Changer de vie ? Il en rêve. La présidentielle ? Cette fois, il en a très envie. Comme en 2007, pourtant, l'animateur télé doit surmonter ses angoisses intimes. Portrait d'un sauveur de la planète qui balance entre le kitesurf et la politique.

Aubry et Hollande sont sur la même longueur d'onde que le directeur général du FMI. Un dépôt des candidatures repoussé en septembre 2011 n'aurait pas que des inconvénients.

La course à l'Elysée pèse désormais sur le comportement de tous les responsables politiques. Même quand ils ne sont pas candidats. Même quand ils ne rêvent de l'être que dans dix ou quinze ans. Analyse d'une pathologie.

En chute libre dans les sondages, on la disait prête à se rallier à DSK. ″Equidistante de Martine et François″, elle bat à nouveau la campagne avec la certitude que ″le lien particulier″ noué avec les Français en 2007 lui garantit cette fois-ci la victoire.

Pour 2012, le patron du Parti radical veut rassembler le centre. Ce week-end, il a encore vérifié que d'autres ont eu la même idée que lui...

L'ex-candidate de 2007 a « mûri ». Mais, pour les Français, elle reste « différente ». Trop sans doute, et c'est peut-être pour cela qu'elle ne fait plus la course en tête.

Le ministre des Affaires étrangères se pose plus que jamais en recours. Si Sarkozy - l'hypothèse monte à droite - n'est pas en état de se représenter, il sera le candidat à la présidentielle de 2012.

En panne dans les sondages, impuissant à fédérer le centre, trop fragile, le président du Parti radical a fini par renoncer à une candidature que Sarkozy n'a cessé de saboter.

Pour gagner le 6 mai 2012, François Hollande estime avoir en main un atout décisif : le style, le caractère, les idées, tout l'oppose au président sortant. Et c'est pour cela qu'il n'hésitera pas à lâcher contre lui les coups qu'il retenait hier contre les siens.

Six candidats, Hollande en tête, sont venus plancher, ces derniers mois, devant les frères du Grand Orient. Sarkozy, en perte de vitesse dans l'obédience, a préféré recevoir à demeure. Récit et extraits de leurs interventions