Les effets toxiques du THC sur l'activité cérébrale sont désormais bien documentés grâce au recul offert par la légalisation du cannabis dans de nombreux États américains depuis une décennie. Les adolescents sont particulièrement vulnérables : une consommation précoce et régulière aggrave le risque de développer une dépendance et des crises psychotiques. Explications.

Au nord de la Californie, le "triangle d'émeraude" alimente une grande partie du marché du cannabis américain. Tois comtés à quelques heures de San Franscico qui attirent chaque année des centaines de voyageurs venus travailler illégalement dans les champs pour "trimmer", c'est-à-dire effeuiller la marijuana. Sur place, on les appelle les "trimmigrants". Une ruée vers l'or vert lucrative, mais hautement risquée.

Nouveau ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin a inauguré une amende de 200 euros pour les consommateurs de cannabis, à une époque où les autres pays en légalisent l'usage et alors que la France fume plus que toute l'Europe. Pourquoi? À Annecy, comme partout ailleurs, on se pose la question.

Près de deux ans après avoir légalisé l'usage récréatif de la marijuana, l'État de New York a décide d'en autoriser la commercialisation. Mais pas à n'importe qui. Outre les associations d'aide sociale, les seuls, pour le moment, à pouvoir prétendre à l'obtention de cette licence doivent posséder un casier judiciaire lié a cette drogue. Une façon pour les autorités de lutter contre les discriminations en favorisant les communautés touchées par des décennies de prohibition.

Le cannabis est largement utilisé en Belgique et dans le monde entier. Substance de plus en plus médiatisée, et même légalisée dans certains pays, l’usage du cannabis n’est pourtant pas sans conséquence. L’impact de cette drogue sur la santé (physique et mentale), l’épanouissement, ou encore les réalisations personnelles dépend, en fait, de chaque individu. De plus, l’âge auquel débute la consommation ainsi que la quantité consommée sont des facteurs déterminants.

Dans le nord du Maroc, des familles entières survivent grâce à la culture du cannabis. Rencontre avec les acteurs de cette économie informelle.

Plus d'un milliard d'euros, c'est la somme que brassent chaque année les trafiquants de cannabis en France. Alchimistes du marché de la drogue, ils sont passés maîtres dans l'art de changer l'herbe et la résine en or. Mais une fois la marchandise écoulée, comment rendre l'argent sale plus blanc que blanc ? En s'appuyant sur un réseau d'intermédiaires déployé sur trois continents. De l'Inde au Maroc, des petites mains de Seine-Saint-Denis aux évadés fiscaux des beaux quartiers parisiens, le circuit du blanchiment traverse des mondes que tout oppose. Impunément ?

"Cet endroit est complètement dingue. Ils sont tous dingues. Il y a de l'herbe partout. Il y a du fric partout. Il y a un esprit bandit, un truc vraiment bizarre que j'essaie d'appréhender." Lorsqu'il commence son immersion chez les cultivateurs de cannabis californiens, notre dessinateur ne sait pas ce qu'il va y trouver. Installé pendant plusieurs semaines dans un mobil-home avec deux ouvriers agricoles, il découvre un territoire sans foi ni loi.

Alors que plusieurs pays ont légalisé la consommation de cannabis et que d'autres y songent fortement, l'État français ne lâche rien et promet la guerre aux consommateurs et petits dealers. Oubliant qu'il fut lui-même un grand pourvoyeur de haschich et d'opium à travers les régies de ses colonies et protectorats. Souvenirs, souvenirs...

Le royaume chérifien, qui est déjà un important producteur, mise désormais sur la légalisation du cannabis pour des usages thérapeutiques et industriels. À la grande inquiétude de l’Espagne voisine.