Le modelage en cire est un aspect méconnu de l'art de Gustave Moreau (1826-1898), maître incontesté du Symbolisme. Complémentaire de son oeuvre peint, il le considère comme devant donner " mieux qu'en peinture la mesure de [ses] qualités et de [sa] science dans le rythme et l'arabesque des lignes ". Ses quinze précieuses sculptures sont mises en parallèle avec ses toiles et avec les cires de ses amis, dont Edgar Degas et Paul Dubois. Cet ouvrage, richement illustré, envisage également à travers projets dessinés, copies d'après l'antique et photographies, l'intérêt que Gustave Moreau porta à la sculpture tout au long de sa vie. Sa collection de sculptures fait ici, pour la première fois, l'objet d'un catalogue complet.

Montre les spécificités respectives des traditions picturales chinoises et européennes, notamment à travers la notion de perspective.

Une présentation de 70 des oeuvres de Henri Manguin, précurseur du fauvisme. Matisse a mis en avant son esprit novateur.

Exclu, comme la plupart des membres de l'avant-garde, des galeries de l'Exposition universelle de Paris en 1889, Paul Gauguin et ses disciples exposèrent leurs oeuvres dans un café sur le site même de l'événement. Comme son agent Théo Van Gogh le lui avait suggéré, Gauguin présenta un extraordinaire portfolio de onze zincographies sur papier jaune, lesquelles contenaient déjà en germe les principaux motifs de son oeuvre et l'érigèrent en chef de file d'un nouveau style radical, faisant fi de la représentation illustrative pour s'attaquer directement à l'expérience subjective. Cinq spécialistes explorent le contexte de la manifestation officielle en reconstituant les circonstances dans lesquelles Gauguin et ses amis s'installèrent au Café des arts de monsieur Volpini. La suite de zincographies de Gauguin fait l'objet d'une étude détaillée qui la met notamment en regard avec des tableaux, céramiques et sculptures sur bois apparentées. Les contributions de cet ouvrage font le point sur l'évolution de la lithographie dans le Paris de la fin du XIXe siècle, s'attachent en profondeur à l'iconographie de Gauguin et de ses collègues en soumettant les estampes à une analyse technique rigoureuse. Une sélection de lettres et d'articles donne un aperçu de l'ambiance et des débats de l'époque.

L'oeuvre photographique de l'artiste est présentée à l'occasion d'une exposition éponyme au musée des arts contemporains au Grand-Hornu.

Charles Catteau (1880-1966), qui travailla pendant l'entre-deux-guerres comme directeur artistique de l'atelier Boch frères Keramis à La Louvière (Belgique), était réputé pour être un céramiste aux multiples facettes. Cet ouvrage en témoigne à travers l'inventaire détaillé de plus de 1.000 décors, 450 formes et 1.000 objets, tous différents. Avec une évaluation de leur rareté et de leur valeur.

Rétrospective de l'oeuvre de ce peintre, de sa jeunesse marquée par l'impressionnisme et sa contribution unique au fauvisme à la période de maturité.

Présente la collection d'art de Duncan Phillips, fondateur en 1920 d'un musée familial à Washington. S'y côtoient des oeuvres de A. Renoir, V. Van Gogh, P. Cézanne, P. Klee, P. Picasso, etc. Une exposition de la collection est présentée au cours de l'hiver 2005-2006 au musée du Luxembourg, à Paris.