26 avril 1986 : le réacteur nł 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. Dix ans plus tard, des centaines de cancers sont apparus, mais le bilan sanitaire est loin d'être clos. Une chose est sûre : les implications économiques, sociales et psychologiques sont désastreuses.

L'effet des radionucléides présents dans l'environnement depuis la catastrophe de Tchernobyl a été étudié chez l'animal. Plusieurs systèmes sont touchés, bien qu'aucune maladie ne se déclare.

Depuis vingt-six ans, les millions de personnes vivant à proximité de Tchernobyl sont soumises à de faibles doses de radiations. Aujourd'hui, faute de financement, le suivi de leur santé sur le long terme est menacé.

Chaîne alimentaire, air, eau, santé... ce que l'on a appris de la catastrophe de 1986 devrait aider à mieux gérer la contamination autour de la centrale de Fukushima.

On peut maintenant mesurer l'impact du plus grand accident nucléaire de l'histoire : incontestablement très lourd. Effet marginal : le lieu suscite une étonnante recherche biologique.

La catastrophe nucléaire serait bien due à un séisme. Avec des conséquences autrement plus graves que prévues pour la santé publique.

Fuites radioactives, combustible impossible à approcher... cela fait 25 ans que le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl a explosé, mais la plaie est toujours vive ! Certes, l'installation d'une enceinte plus isolante devrait parer au plus pressé. Mais la vraie question demeure : comment démanteler le site le plus toxique de la planète ?

Trente ans après la catastrophe nucléaire, un livre fait le point.

Les données dont on dispose sur les retombées du nuage de Tchernobyl sur la France sont éparses et interprétées de diverses façons. Une chose est sûre, l'augmentation des cancers de la thyroïde avait commencé bien avant 1986.

Alsace, Mercantour, Ecrins : onze ans après la catastrophe nucléaire, des preuves indiscutables d'une contamination des plantes et des animaux sauvages au césium 137 apparaissent tous les jours...

L'Institut de Protection et de Sûreté nucléaires s'apprête à publier un rapport complet sur l'impact de l'accident du 26 avril 1986 en ex-URSS et en France. Pollution, cancers, mortalité... Annie Sugier, directrice déléguée, répond.

Seize ans après, les séquelles d'une contamination radioactive, officiellement occultée, sont bien réelles.