Elles se transforment en n'importe quel type de cellules... alors pourquoi pas en globules rouges ? Synthétiser du sang redevient envisageable : voici comment.

La médecine régénérative vient de franchir une étape décisive : les rétines de deux patients ont été traitées avec des cellules souches embryonnaires... L'événement réveille un espoir fou, celui d'un corps humain éternellement régénéré.

De récents travaux remettent en question ce que l'on savait du mécanisme de la mort cellulaire. Des chercheurs ont découvert sur un cadavre des cellules souches vivantes qui ont pu être réactivées 17 jours après le trépas.

Dans les ovaires dorment des cellules souches capables d'évoluer en ovocytes. Des chercheurs ont réussi à les ″réveiller″. Une découverte qui offre d'inédites perspectives, notamment en cas de ménopause précoce ou de chimiothérapie.

Trois équipes de chercheurs ont confirmé ce qui restait une hypothèse controversée : les terribles cellules proliférantes à l'origine de certains cancers sont bien des cellules souches. Une démonstration qui ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques.

En montrant que des cellules souches sont à l'origine de cancers, des chercheurs bouleversent tout : ils obligent à revoir ce que l'on croit savoir depuis 50 ans sur ce fléau... et jettent une ombre sur ces cellules tant vantées.

Depuis six ans, les cellules souches embryonnaires ne cessent de confirmer leur fantastique potentiel pour régénérer les organes, voire percer les débuts de la vie. Mais pour aller plus loin, la loi doit évoluer...

Environ 800 000 litres de sang sont transfusés chaque année en France, avec parfois des difficultés d'approvisionnement en certains groupes sanguins. Aujourd'hui, il est possible d'obtenir des globules rouges humains en laboratoire à partir des cellules souches du sang.

Ils découvrent les cellules souches du systeme pileux.

Il y a quelques semaines, une société privée américaine a annoncé à grand renfort de battage médiatique qu'elle avait obtenu un clone humain.

Pour savoir si les cellules souches répondront aux espoirs qu'elles suscitent en matière de tissus de remplacement, on doit d'abord étudier précisément leurs mécanismes de différenciation et de multiplication.

Face à la pénurie d'organes disponibles pour les personnes en attente de greffes, on s'interroge : doit-on plus longtemps interdire les recherches sur les cellules embryonnaires et sur le clonage thérapeutique ? Quelles sont les questions philosophiques et anthropologiques sous-jacentes ?