Des perceptions auditives, visuelles ou tactiles semblent parfois très réelles malgré l'absence de causes objectives qui stimuleraient les sens. On comprend mieux les anomalies cérébrales qui en sont responsables.

Que se passe-t-il dans notre cerveau quand nous rêvons ? Des études récentes révèlent l'activité cérébrale liée à ce moment. On parvient même à décoder des catégories d'objets "vus" en rêve.

Nous, les humains, disposons de notre libre arbitre ! Si vous en êtes convaincus, alors ce dossier va vous surprendre. Certes, nos actes sont presque tous régis par des décisions, mais elles sont le plus souvent inconscientes. Dans notre cerveau, à notre insu, deux systèmes pèsent constamment le pour et le contre : l'un prend les décisions, l'autre évalue les options possibles, et le choix final. En outre ce dernier n'est pas aussi rationnel qu'on pourrait l'espérer. Comme le démontrent de nombreuses expériences d'économie comportementale et d'imagerie cérébrales.

Des modifications de l'expression des gènes contrôlent la maturation cérébrale dans l'enfance et l'adolescence.

Des fibres qui se croisent en angles droits et tissent une grille en trois dimensions : telle est la nouvelle vision du cerveau proposée par une équipe américaine.

Comment notre cerveau évacue-t-il les déchets qui s'y accumulent ? Des travaux récents ont mis en évidence un circuit de nettoyage fondé sur la circulation d'un liquide salé. Un système d'évacuation dont les capacités augmentent durant notre sommeil.

Sans lui, nous serions comme des spectateurs passifs de nos propres actions. L'existence du sens de l'effort et son fonctionnement n'ont pourtant été formellement démontrés que dans les cinq dernières années

Neurones de l'altruisme, de la compassion ou de la violence : chaque semaine, on annonce l'identification au sein du cerveau des aires commandant tel ou tel comportement social. Derrière leur côté intriguant, ces recherches relèvent d'un très ambitieux programme scientifique, impliquant sciences cognitives et neurosciences, qui tend à expliquer les phénomènes sociaux par l'activité du cerveau

Autrefois, on parlait de ″l'esprit″ ou de la ″raison″ pour qualifier des aptitudes humaines à penser. A partir du XIXe siècle et durant une bonne partie du XXe siècle, le terme ″intelligence″ s'est imposé. Aujourd'hui, on parle plutôt de ″cognition″. La cognition recouvre toutes les opérations mentales - perception, mémoire, apprentissage, conscience, langage - qui forment le socle de nos pensées. Pour étudier les facettes de cette cognition, les sciences cognitives avaient donc appris à se méfier des ″grandes théories″ prétendant englober dans ses filets l'ensemble des processus mentaux.

Chercheur en neurosciences à l'Inserm, Jean-Philippe Lachaux a dirigé pendant deux ans le programme Atol "Attentif à l'école". Objectif : développer des outils pour apprendre aux élèves à se concentrer.

Neurologue, il travaille depuis quarante ans sur le cerveau et a appris que l'essentiel de la vie se déroule de manière subconsciente, même les émotions.

Une équipe californienne a mis au point une véritable prothèse cérébrale destinée à suppléer l'hippocampe, partie du cerveau indispensable à la mémorisation. Une première qui s'annonce historique.