Depuis des siècles, les scientifiques cherchent à repérer les grandes aires anatomiques et fonctionnelles du cerveau. Aujourd'hui, on dispose de plusieurs méthodes offrant une meilleure résolution et l'accès à la biochimie des grands territoires cérébraux.

Les magiciens nous éblouissent en exploitant toutes les petites failles des mécanismes cérébraux de la perception et de l'attention.

Certaines personnes se souviennent de chaque jour de leur existence. Comme si leur mémoire était infaillible. Leur cerveau commence à livrer ses secrets.

Des expériences ont permis de découvrir des neurones sensibles aux chatouilles. Ils expliquent en partie l'origine et la fonction potentielle de cette étrange réaction.

Des molécules supposées participer uniquement aux défenses immunitaires joueraient un rôle important dans le fonctionnement du cerveau. Elles y transporteraient l'information comme d'autres messagers et interviendraient dans les douleurs chroniques.

Les neuroscientifiques ont longtemps considéré la substance blanche cérébrale comme une infrastructure passive ; on découvre aujourd'hui qu'elle participe à l'apprentissage et serait impliquée dans diverses maladies mentales.

Une nouvelle technique, l'optogénétique, associe les outils de l'optique et de la génétique pour révéler et stimuler le système nerveux. On contrôle ainsi le cerveau avec une précision jusque-là inégalée

Caféine, nicotine et autres psychostimulants : quel est leur effet sur le cerveau ? Aujourd'hui, la stimulation des fonctions cognitives ressemble plus à un mythe qu'à la réalité.

La communication cérébrale repose sur une chronologie précise des signaux électriques transmis d'un neurone à l'autre.

L'Union européenne vient de désigner le Human Brain Project comme l'un de ses deux programmes phares de recherche de la décennie à venir. Il s'agit de simuler par ordinateur un cerveau humain complet, projet auquel les neurosciences pourraient progresser à pas de géant.

Quel que soit son objet, l'addiction est une souffrance moderne et un défi conceptuel. Son étude pousse les chercheurs à croiser les approches : psychiatrie, neurobiologie, génétique, épigénétique... Chacun apporte un nouvel élément pour comprendre pourquoi et comment le besoin finit par supplanter l'envie.

Les progrès de l'imagerie cérébrale ont réactivé un vieux fantasme : celui de pouvoir tout expliquer par l'observation du cerveau - la pauvreté, la délinquance, l'échec scolaire... Lourde de dérives potentielles, cette illusion repose sur de fausses évidences.