Il est l'alpha et l'oméga de l'univers. Depuis le big-bang jusqu'à l'apocalypse. Pourtant les scientifiques constatent que, paradoxalement, le chaos est aussi créateur d'un ordre imprévisible. Doit-on se résoudre à croire qu'il existe une mystérieux chef d'orchestre dont la fonction est de l'organiser ?

En cette période à hauts risques, la réalisatrice de "Trois hommes et un couffin" n'hésite pas à dénoncer l'oppression dont les femmes sont victimes, en particulier chez les musulmans.

Que les recherches d'aujourd'hui sur la matière abordent des problèmes plus compliqués qu'auparavant, c'est une évidence. Mais la nature même des difficultés a changé.

Comment prédire le chemin qu'empruntera une colonie de fourmis vers une source de nourriture ? En regardant chaque fourmis, on a l'impression que la dynamique de la colonie est chaotique. Pourtant il n'en est rien.

James Yorke a le sens de la formule : le terme de chaos, qu'il a choisi en 1975, pour décrire des phénomènes très irréguliers, a été unanimement repris par les scientifiques. Mais James Yorke a fait bien plus, en mettant au point des méthodes pour étudier ces phénomènes, et aussi pour les utiliser dans des applications pratiques.

Si, dans le cerveau, le hasard et le chaos jouent un grand rôle à l'échelle microscopique, un ordre statistique se manifeste à l'échelle des réseaux de neurones.

On contrôle aujourd'hui des systèmes au comportement chaotique : les ingénieurs utilisent le chaos pour stabiliser des lasers, des circuits électroniques ou le rythme cardiaque d'animaux.