En établissement hospitalier et médicosocial, les contentions physiques, psychiques, architecturales et pharmacologiques sont utilisées chez la personne âgée présentant des troubles du comportement ou de la marche, pour limiter le risque de chute et de traumatismes. Quelles sont les preuves de leur efficacité ? En se tournant vers les recommandations de bonne pratique, les équipes réévaluent la contention afin qu'elle dure le moins longtemps possible.

Le syndrome de désadaptation psychomotrice (SDPM) fut initialement décrit par l’école de Gériatrie dijonnaise (France), il y a trois décennies, sous l’appellation «syndrome de régression psychomotrice». Si la description clinique initiale reste inchangée, des progrès furent cependant réalisés dans sa physiopathologie et sa prise en charge, d’où le nouveau nom, SDPM, apparu dans les années 1990. Le SDPM est aussi appelé syndrome de dysfonctionnement sous-cortico-frontal depuis les années 2000.

Avec le vieillissement de la population, le nombre de chutes et de fractures augmente. Les médecins commencent à identifier les facteurs de risque, et un programme de prévention des chutes est à l'étude en Hollande.