Le cinéma français se déchire autour de l'application annoncée d'une nouvelle convention collective : avancée sociale bénéfique au plus grand nombre ou victoire programmée des réalités financières ?

Après une année 2013 morose, deux rapports sur l'économie du cinéma français ont été remis au gouvernement, qui doit définir sa vision des réformes à venir.

Rythme de sorties démentiel, inflation du nombre de copies pour écraser la concurrence, DVD, banalisation du produit film, montée en puissance des annonceurs publicitaires : le cinéma de demain est déjà là.

Ils représentent la profession, votent à droite ou à gauche, et se sont unis pour proposer dans le ″Nouvel Observateur″ quatre mesures pour protéger l'industrie du film du tsunami numérique.

Comment expliquer que des films ayant attiré des millions de spectateurs perdent de l'argent ? Ou que des comédiens français touchent, sur leur seul nom, des cachets à faire pâlir les stars de Hollywood ? Claude Soula analyse ce ″french paradox″ qui fait que le système de financement du cinéma hexagonal, réputé le meilleur du monde, risque demain de le mener à sa perte.

Genre incontournable du cinéma hexagonal, la comédie semble pouvoir être servie à toutes les sauces. Et si, en la matière, les ingrédients nouveaux semblent aujourd'hui avoir la préférence des spectateurs, les recettes éprouvées et calibrées n'ont pas encore disparu.

Salaire des acteurs et des professionnels, système de production en surchauffe : c'est un pavé dans la mare qu'a lancé, fin décembre 2012, Vincent Maraval. Voilà cinq propositions pour améliorer les choses.

Après les entrées en salles médiocres de 2013, "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?", "Babysitting" et autres films drôles redonnent un souffle, artistique et économique, au cinéma français. "L'Express" se penche sur un phénomène qui semble durable.

Certains des plus gros bides du cinéma français ("Astérix & Obélix- Au service de Sa Majesté"), c'est lui. Certaines des plus belles réussites ("La Vie d'Adèle"), c'est lui aussi. A la tête de Wild Bunch, il est l'homme qui a le plus à dire - et qui a le plus dit - sur les dérives de l'industrie et les défis qu'elle doit relever. Deux ans après sa tribune qui a mis le feu au cinéma hexagonal, "Première" (re)fait le point avec Vincent Maraval.

Ils ont accumulé les César, les Oscars et les millions d'entrées... Michel Hazanavicius, Matthieu Delaporte, Éric Toledano et Olivier Nakache sortent tous cet automne un film à contre-pied de leur succès précédent. Ils nous expliquent pourquoi le cinéma de "recettes" a fait son temps.

L'activité des médiathèques en matière de diffusion des films s'inscrit dans un contexte où il existe déjà de multiples intervenants, salles de cinéma et vidéoclubs notamment, avec lesquels elles risquent d'être en concurrence.