En octobre 2018, à Los Angeles, Quentin Tarantino tourne "Once upon a Time ... in Hollywood". Une plongée dans un milieu du cinéma qui se délite - et des années 1960 marquées par la fin des utopies. Une élégie pour un monde qui court à sa perte, et pour faire durer le plaisir.

En quatre films, la réalisatrice s’est imposée comme une représentante d’un nouveau cinéma d’auteur exigeant et pop. Son dernier long-métrage, « Portrait de la jeune fille en feu », en salle le 18 septembre 2019, dépeint une passion entre une peintre du XVIIIe siècle et sa modèle. Une histoire d'amour loin des canons traditionnels. Ce regard militant s'accompagne d'engagements concrets, comme au sein du collectif 50/50 qui lutte pour la parité dans le cinéma français. Fédérant les énergies dans son sillage.

Ce long-métrage sorti mercredi 9 octobre 2019 en France est accusé de faire l’apologie de la violence et de présenter l’ennemi de Batman comme un modèle pour les tueurs de masse. Faut-il vraiment avoir peur ? Les avis sont partagés.

Avec "Sorry We Missed You", Ken Loach porte son regard sur les travailleurs pauvres ubérisés. Il aborde ici ce problème, mais aussi la question climatique, le Brexit, son travail avec les acteurs et son plaisir à regarder certains matchs de football.

A l'occasion de la sortie française de "5 est le numéro parfait", nous avons rencontré Toni Servillo. Portrait d'un homme de théâtre et d'une star italienne trop mal connue du public français.

Pierre Creton est cinéaste, ouvrier agricole et profondément humaniste. On lui a rendu visite chez lui, en pays de Caux, près de la mer, pour évoquer son nouveau film, "Le Bel Eté". On y suit un migrant guinéen, qu’il accueille dans la vraie vie. Une vie que son art restitue de façon lumineuse.

Sensation au dernier Festival de Cannes, où il a remporté le prix du jury, "Les Misérables", de Ladj Ly, brosse un tableau saisissant des cités de banlieue. Sans poncif ni manichéisme.

Avec "Douze Mille", Nadège Trébal signe un film inspiré sur les liens entre le désir et l'argent. Rencontre avec la réalisatrice et une partie de son équipe.

Le cinéma, elle y est entrée comme par effraction, avec "Simone Barbès ou la Vertu", en 1980. Au-delà de ce coup d'essai devenu culte, l'oeuvre de Marie-Claude Treilhou, entre fictions et documentaires, est guidée par le désir de saisir la marche - et les marges - du monde. Portrait d'une cinéaste trop méconnue à redécouvrir d'urgence.

Un recueil des chroniques signées par Eric Rohmer dans les années 1950 et la sortie du livre de sa proche collaboratrice Françoise Etchegaray éclairent les différentes facettes de cet esprit libre et complexe.