L'association "Les Enfants de cinéma" initie les plus jeunes à la découverte du septième art dans le cadre scolaire.

Djazaïr 2003. Une Année de l'Algérie en France. Pouvait-on rêver meilleure occasion pour donner du sens à sa classe à PAC quand on enseigne en Seine-Saint-Denis ?

Cinéduc, la biennale Cinéma & Education, se tiendra du 16 au 29 janvier 2006 à Grenoble (Isère). A l'origine de cette première se trouve l'association La Maison des enseignants, créée par Monique Vuaillat, ancienne secrétaire générale du SNES.

Le cinéma est un excellent média par les liens qu'il permet de nouer entre l'expérience sensible des élèves, quel que soit leur ″niveau″ scolaire, et les connaissances qu'ils doivent acquérir. Diverses activités en aller et retour entre films et texte aident les élèves, ici en classe de CE2, à accéder à la culture de l'écrit.

La lanterne est "magique" aussi par les effets qu'elle produit, presque à tous les coups, sur les élèves ! Eteignez les lumières, réglez le son, et il se passe quelque chose.

On apprend aux élèves à lire et à compter, leur apprend-on à regarder ? Il y a de l'évidence dans les images animées, mais aussi des codes, un langage artistique qui demandent une incitation propre.

C'est là que l'expérience chère aux pédagogues trouve tout son sens : que les élèves deviennent acteurs de leurs apprentissages.

Un dossier pour aborder le cinéma d'une part comme un objet culturel, support d'apprentissages, élément d'un patrimoine à partager, apprécié largement, mais abordé selon des modalités socialement différenciées ; d'autre part comme une pratique très accessible à l'ère du smartphone, occasion de développer des compétences.

Il n'est pas fait pour ça, mais tout est bon pour découvrir le monde, y compris en scène dans un film. Les effets spéciaux, les reconstitutions historiques, le langage même du cinéma sont de merveilleuses ressources didactiques.