Du 16 au 23 novembre 2015, le Proche-Orient est au programme du Festival international du film d'histoire de Pessac.

Au cours de cette année qui s'achève, Paris a trop souvent pris les couleurs d'une capitale de la douleur. Pourtant, plus qu'Eluard, c'est Ernest Hemingway qui a raison : oui, Paris est une fête ! Cette ville a tant inspiré d'artistes qu'il faut s'en souvenir pour aller de l'avant. Nous lui devons nos plus beaux films, nos plus grands poèmes. Nos plus belles chansons.

Catastrophes écologiques, pandémies, hiver nucléaire, zombies... Les angoisses apocalyptiques font vendre. Producteurs et éditeurs l'ont bien compris, qui surfent sur notre peur de voir disparaître la civilisation pour nous vendre du retour brutal à la nature et du darwinisme à la sauce cannibale. Glaçant.

Sur petit et grand écran, la politique inspire les scénaristes. Et plus seulement les Anglo-Saxons. Arte diffusera à partir du 9 février 2012 ″Borgen″, un petit bijou danois mettant en scène une femme premier ministre. Les réalisateurs français s'y mettent aussi : de ″L'Exercice de l'Etat″ aux ″Hommes de l'ombre″, ils filment enfin, avec réalisme, les coulisses de l'Etat.

Manifestations, attentats, prise d'otages... La représentation du Prophète peut susciter des réactions violentes dans le monde musulman. Une société qatarienne ose pourtant réaliser un film sur sa vie. Sans montrer son visage.

Dans Hunger, le réalisateur anglais raconte les dernières semaines de prison de Bobby Sands, membre de l'IRA mort en 1981 après une grève de la faim. Un film choc, viscéral, qui a reçu la Caméra D'or à Cannes. Rencontre avec un cinéaste qui pratique son art comme une guérilla

Le meurtre du journaliste Christian Poveda, le 2 septembre 2009, a malheureusement prouvé combien il était dangereux de tourner un documentaire sur les gangs d'Amérique du Sud. Pour son premier long métrage, Sin nombre, Cary Joji Fukunaga a replongé dans cet univers impitoyable

Irréversible, Orange mécanique, La Dernière Tentation du Christ... Autant de titres arrivés en salles comme des traînées de poudre. Aujourd'hui, à mesure que les tabous disparaissent, les scandales se font rares et les provocations confidentielles. La controverse peut-elle encore embraser les écrans ?

Dans leurs nouveaux films, Steven Spielberg et Quentin Tarantino évoquent tous deux la question de l'esclavage. Et s'inscrivent ainsi dans une longue tradition hollywoodienne.

Avec son film "L'Amour des hommes", le réalisateur tunisien explore un tabou encore vivace dans les sociétés arabes : celui du désir féminin qui s'affranchirait de la domination masculine. Une aspiration à la fois artistique et politique sur fond de révolution inachevée.