En Occident, le mot « harem » évoque la soumission mêlée d’érotisme d’une multitude de femmes à un homme despotique. Jocelyne Dakhlia montre que ces institutions n’étaient pas seulement des lieux d’enfermement, mais aussi des espaces de mixité, de sociabilité, voire, parfois, de pouvoir féminin.

Baybars, la Kahina, Saladin… Ces figures du monde arabe ne furent ni des saints ni des martyrs. Mais leurs exploits ou leurs désillusions ont été mis en récit dès le Moyen Age, les transformant en de véritables héros et héroïnes.