La contribution des nuages au réchauffement et au refroidissement de la planète est l'une des principales inconnues du système climatique.

Que faire contre le réchauffement ? La solution préconisée par le Prix Nobel Paul Crutzen ne manque pas d'audace. Ce spécialiste de la couche d'ozone propose - rien de moins - de larguer 1 million de tonnes de soufre dans l'atmosphère pour diminuer, en quelques années, la température moyenne de la planète.

C'est un fait : la Grande-Bretagne rapetisse, grignotée par une mer de plus en plus haute et érosive. Plus généralement, les îles sont menacées. Qu'elles soient montagneuses ou à fleur d'eau, situées dans les hautes ou les basses latitudes. Et la montée des eaux n'est pas seule en cause.

Avec le changement climatique, des aléas environnementaux apparaissent ou s'intensifient, mettant en péril des villes jusque-là à l'abri, La Nouvelle-Orléans, comme d'autres villes côtières, est de plus en plus menacée par les cyclones, l'enfoncement de l'embouchure du Mississippi et l'élévation du niveau des mers.

Ressource domestique ou agricole, voie de navigation, matière première pour l'électricité, l'eau du Rhône est très sollicitée. Les modélisations hydrologiques du bassin, confrontées à six modèles climatiques, sont encore incapables de prédire précisément les débits futurs.

Prévoir les précipitations du prochain trimestre est plus facile en Afrique que dans l'Hexagone ! Car la prévision saisonnière fonctionne mieux sous les tropiques qu'en zone tempérée. Elle indique des tendances moyennes pour la saison à venir pour de grandes zones géographiques.

Température, pluviométrie, rayonnement solaire... Autant de paramètres climatiques qui contribuent à définir l'habitat d'une espèce. Cette adéquation est utilisée pour tâcher d'évaluer leur devenir face au changement climatique : projetons ces paramètres dans le futur, regardons où ils se retrouvent, et nous aurons la nouvelle aire de distribution potentielle des espèces.

L'océan Glacial Arctique est très sensible aux changements climatiques en cours. Les données fournies par les sous-marins et les satellites d'observation montrent que la superficie et l'épaisseur des glaces qui recouvrent cet océan diminuent.

A partir de cinq instantanés de la circulation océanique dans l'Atlantique Nord, une équipe de scientifiques a analysé l'évolution de la température et de la salinité de l'océan ces cinquante dernières années. La circulation thermohaline aurait diminué de 30% durant cette période.

A quoi ressemblera notre climat en 2050 ? Selon les spécialistes, c'est la date à laquelle nous commencerons à percevoir les premières conséquences du changement climatique en cours.