Pour sortir de la crise dans laquelle elle est enlisée depuis quelques années, la France n'a guère d'autre choix que d'améliorer sa compétitivité. Le gouvernement français l'a bien compris, mais outre les exigences de rigueur budgétaire qui l'ont amené à intensifier la pression fiscale sur les ménages et les entreprises, un autre problème se pose : celui de la situation financière des entreprises dans le pays.

Confrontée à une crise économique et sociale persistante, la France semble incapable d'assainir ses finances publiques, de restaurer la compétitivité de ses entreprises, de repenser son modèle social, de réduire son taux de chômage endémique. Le récent virage social-démocrate de son gouvernement et la proposition, dite du "Pacte de responsabilité", adressée aux entreprises par le président de la République sont sans doute symptomatiques d'un des maux les plus graves dont souffre le pays : la confusion des rôles et des responsabilités.

Le PDG de SFR est limogé, Orange menace Free de lui couper l'accès à son réseau... Le marché français du mobile est chamboulé par l'arrivée du quatrième opérateur. Pour le plus grand profit des usagers.

L'ancien patron de Saint-Gobain estime que les mesures annoncées par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à la suite du rapport Gallois vont aider les entreprises et l'économie. Mais qu'elles ne sont pas assez ciblées sur l'industrie, ni sur l'exportation.

En s'invitant bruyamment dans le débat public sur le redressement économique, que cherchent les patrons ? A se faire entendre ou à saper la gauche ?

Pour le député du Val-d'Oise, la priorité est de relancer la compétitivité des entreprises, plombée par les trente-cinq heures, en réformant la fiscalité et en allégeant le coût du travail.

Inédites et ambitieuses pour l'une, insuffisantes voire contre-productives pour l'autre : la divergence d'analyse est totale entre la députée socialiste Karine Berger et l'entrepreneur Denis Payre quant aux mesure prises par le gouvernement pour rebooster la compétitivité française.

Décryptage, en juillet 2014, des enseignements du rapport 2014 de France Stratégie rédigé par Jean Pisany Ferri, commissaire général à la stratégie et à la prospective. Le rapport entérine l'appauvrissement et le décrochage économique de la France par rapport à des pays comparables. Les facteurs en cause : la crise économique, la faiblesse des gains de productivité, la réduction du temps de travail, le modèle social, l'absence de réforme. Quelques données chiffrées clés sur le recul du PIB, le manque à croître et la durée annuelle du travail.

Priorité à la "réduction de la dépense publique" et à la préférence pour la "compétitivité". Le socialisme de l'offre a enfin son label de lisibilité.

Il ne croit ni au consensus mou ni aux oppositions de principe. En matière d'emploi, Thierry Lepaon croit à la vertu de l'action collective et à la force de certaines convictions. Brutal et utile.

Le marketing est une discipline qui associe très directement, à travers le storytelling, c'est-à-dire un récit collectif destiné à susciter l'adhésion, littérature et économie. Depuis quelques années, les spécialistes du marketing utilisent également la technique du storytelling pour valoriser à l'étranger l'image d'un pays. C'est le cas notamment des Etats-Unis, de l'Inde et du Brésil. Le 30 janvier 2013, la France a lancé une mission de réflexion et de concertation destinée à mettre en lumière les enjeux et les moyens de mise en oeuvre d'une marque "France".

La désindustrialisation est un phénomène qui touche l'ensemble des économies des pays développés. Toutefois son rythme diffère selon les pays, ce qui traduit en partie des écarts de compétitivité face à la concurrence internationale. Bien que la France se caractérise par une base industrielle diversifiée et la présence de grandes entreprises bien insérées dans la mondialisation, la désindustrialisation y apparaît plus rapide que dans d'autres pays européens.