En milieu rural, face aux personnes en situation de précarité, l'infirmière représente une partenaire de choix pour les professionnels de santé, comme en témoigne un médecin généraliste intervenant au sein d'un centre d'hébergement et de réinsertion sociale.

De nombreuses zones rurales éloignées des hôpitaux voient le nombre de leurs médecins généralistes diminuer, ce qui complique l'accès aux soins pour les patients de ces territoires. Des solutions pertinentes existent cependant, comme l'illustre l'expérience du réseau Dousopal, en Normandie, qui contribue, en équipe avec les soignants du domicile, à organiser un accompagnement en soins palliatifs dans des conditions optimales pour tous.

La sclérose latérale amyotrophique est une maladie neurodégénérative grave liée à l'atteinte des neurones moteurs centraux (cortex cérébral) et périphériques (corne antérieure de la moelle épinière et noyaux moteurs du bulbe). L'évolution clinique est marquée par des paralysies extensives conduisant au décès, le plus fréquemment par insuffisance respiratoire. Des soins infirmiers spécifiques à chaque étape de la maladie sont nécessaires.

Contrairement aux villes, où la rumeur et la controverse agissent comme un miroir déformant, les milieux ruraux sont bien ancrés dans la réalité, d'autant qu'ils la subissent de plein fouet. Plongée au coeur d'un pays profond livré à lui-même.

Les Romains étaient loin d'être tous des citadins : la majorité d'entre eux habitait, au contraire à la campagne. C'est de l'agriculture (agri cultura ou res rusticae) que les Romains tiraient, en premier lieu leur richesse. Dans la mentalité romaine, être paysan et exploiter une terre était un exemple de vie heureuse vanté par les poètes, tel Virgile. Pourtant, les conditions de vie des paysans romains étaient rudes et le travail, harassant, sauf évidemment, pour les grands propriétaires, qui faisaient travailler sur leurs immenses domaines des milliers d'esclaves.