A l'heure de "l'intifada des couteaux", l'écrivain arabe israélien Sayed Kashua raconte ses déchirements identitaires et la situation intenable de ses compatriotes.

Alors que les attaques à l'arme blanche ne cessent d'augmenter dans l'Etat hébreu, donnant lieu à une "intifada des couteaux", la tension autour du lieu le plus convoité de la Ville sainte relance le conflit entre Palestiniens et Israéliens.

Malgré la nouvelle vague de violence qui frappe la région, les militants pacifistes israéliens et palestiniens veulent croire coûte que coûte à une sortie du conflit. Quitte à envisager l'impensable : un Etat binational.

″Secretary ″Killinger″″ : l'insulte qui conspua Henry Kissinger, lors de manifestations de colons israéliens en mai 1974, pourrait a priori surprendre. Les origines juives de Kissinger ne devaient-elles pas le conduire à favoriser systématiquement l'Etat hébreu ? Cette thèse est discutée et nuancée, au point d'être infirmée, par l'article d'Antoine Coppolani.

Au Sénat, un colloque sur "les représentations du conflit israélo-palestinien dans les manuels scolaires" a été organisé en novembre 2013. Sandrine Mansour-Mérien est docteure en histoire et chercheuse au Centre de recherches en histoire internationale et atlantique à l'université de Nantes, et auteure d'une étude sur le sujet. Elle présente dans cet article le déséquilibre, dans les manuels scolaires, de la présentation de la situation israélo-palestinienne.

La commission d'enquête des Nations unies sur les crimes commis à Gaza durant l'intervention israélienne de décembre 2008 - janvier 2009 devrait remettre ses conclusions dans les prochaines semaines. Mais il est douteux que celles-ci débouchent sur des procédures judiciaires. C'est pourquoi se multiplient, dans le monde entier, les appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions, afin de contraindre Tel-Aviv à respecter le droit international.

Régulièrement, des ouvrages découvrent les sympathies nazies du leader palestinien Amin Al-Husseini ; régulièrement, les dirigeants israéliens en tirent parti pour dénoncer l'antisémitisme congénital des Arabes. Car c'est bien l'objectif de ces pseudo-recherches historiques que de justifier l'occupation des Territoires et l'oppression des Palestiniens.

Entamées le 2 septembre 2010 sous l'égide du président Barack Obama, les négociations israélo-palestiniennes ne se heurtent pas seulement à la poursuite de la colonisation mais aussi aux vues radicalement différentes des deux parties sur Jérusalem, les réfugiés, les frontières, l'eau. Cette impasse amène un certain nombre de responsables, y compris israéliens, à prôner la création d'un seul Etat sur tout le territoire entre la Méditerranée et le Jourdain.

Les Palestiniens de l'extérieur et des territoires occupés sont appelés à converger vers Israël par le comité qui avait organisé une marche à la frontière le 15 mai dernier. Celui-ci les a exhortés à rejeter toute violence, en ne s'armant que de drapeaux. Cette mobilisation, inspirée de l'exemple des révoltes arabes, résulte de l'impasse stratégique dans laquelle se trouvent Hamas et Fatah.