Essai sur la question de la corporéité et du cerveau fondé sur une recherche menée dans les champs de la phénoménologie, de la neurologie et de la neuro-psychiatrie. Dans le cadre de son développement, l'auteur s'appuie aussi bien sur la tradition philosophique européenne que sur les différentes courants de la philosophy of mind anglo-saxonne.

Une figure de la philosophie américaine, connue pour ses théories du genre et des mouvements alternatifs et une jeune philosophe française, offrent un regard croisé sur un concept fondateur de la modernité, la dialectique du maître et de l'esclave chez Hegel. La réflexion s'ouvre sur les débats actuels concernant la question du corps.

Propose une réflexion sur les technologies du vivant : clonage, reproduction médicalement assistée, soins palliatifs. Une ligne éthique qui récuse l'audace du clonage et de ses dérivés et qui se révèle résolument matérialiste et volontariste. C'est en hédoniste, en matérialiste épicurien, que M. Onfray explore cette seconde ligne et promène son regard sur la science.

Les métamorphoses du corps ne sont plus du domaine réservé de la mythologie. Elles font partie de la vie quotidienne. Chirurgie plastique, esthétique, réparatrice ou anti-âge transforment visages et corps et jusqu'aux perceptions des autres et de soi-même. Des prothèses de plus en plus évoluées viennent remplacer les anatomies défaillantes, directement couplées au cerveau.

Une analyse philosophique du corps, avec une incursion dans les domaines des sciences médicales et juridiques.

Dans le discours scientifique, le corps est pensé comme une matière indifférente, simple support de la personne, objet sur lequel agir afin de l'améliorer, matière première où se dilue l'identité personnelle et non plus racine identitaire de l'homme. L'auteur montre par l'analyse comment se bouleverse l'univers symbolique qui jusque-là construisait la cohérence du monde.

Nudités rassemble en une série de brefs essais les motifs les plus urgents et les plus actuels de la recherche de Giorgio Agamben : depuis la fête, qu'il met de manière inattendue en relation avec le phénomène contemporain de la boulimie, jusqu'à la nudité, dont les implications théologiques cachées sont soumises à l'enquête archéologique ; depuis le problème du corps glorieux des béats, qui ont un estomac et des organes sexuels mais ne mangent pas et ne font pas l'amour, jusqu'à la figure nouvelle d'une identité impersonnelle imposée à l'humanité par les dispositifs de la biométrie.Le point de fuite vers lequel convergent tous ces thèmes est le désuvrement. Il ne faut pas entendre ce terme comme oisiveté ou comme inertie, mais comme le paradigme de l'action humaine et celui d'une nouvelle politique. C'est la pratique même de ce désuvrement qui définit le no man's land oÆu se meut une écriture qui a brulé ses cartes d'identité et qui est tout à la fois pensée et littérature, divagation et fiche philologique, traité ............................................................................................................................................................................................................ Giorgio Agamben (Rome, 1942) est l'un des philosophes les plus écoutés et médités de notre temps. Son oeuvre repose sur une nouvelle approche des enjeux de la politique (sa somme Homo Sacer constitue un monument de la philosophie politique contemporaine), sur une métaphysique renouvelée, et sur une attention constante aux formes de l'art et de la poésie.