Sélection commentée de documents personnels (lettres, photographies...) qui relatent le vécu de soldats, officiers et civils allemands pendant l'occupation en France : de l'orgueil national en 1940 jusqu'à l'extrême lassitude de 1944 en passant par toutes les étapes de doute de légitimité. ©Electre 2016

La période que ponctuent ces 248 lettres de Philippe Sollers à Dominique Rolin est, pour les deux écrivains, un temps de création intense, sous le signe stable et dynamique de ce qu'ils n'ont cessé d'appeler «l'axiome». Ce terme au parfum spinoziste vise la manière unique dont les amants ont vécu et affirmé, dès le début de leur aventure, ce qui relie indissolublement l'amour et un constant travail d'écriture et de pensée, signant de la sorte la vraie fidélité de l'un à l'autre, dans la vie et sur la page. Si les lettres réunies ici s'avèrent plus brèves que celles de la période précédente (1958-1980), c'est que le travail des deux écrivains a gagné en force, en ampleur et en diversité. De nombreuses lettres varient les thèmes de Venise, de l'île-bateau (Ré), de l'orage, du sel, des oiseaux, des fleurs, des arbres, du temps qu'il fait, ou encore du lien étrange entre écriture et tennis. Nous suivons pas à pas les hésitations et les interrogations sur l''uvre en cours, de même que les abondantes lectures qui accompagnent le travail. Autre filon important dans ces pages:la manière satirique, rapide, dont Sollers rend compte de la dégénérescence des politiciens. La connaissance et la reconnaissance amoureuses se révèlent plus affirmatives, plus nettes et plus singulières au fil des ans et des jours.

Chaque soir pendant huit ans, le Président américain a lu et répondu à une dizaine de lettres extraites du courrier reçu quotidiennement par la Maison-Blanche. Cette habitude a influencé sa politique. L'auteure a interrogé B. Obama, le personnel du service de correspondance en charge du choix et certains des auteurs de ces missives dont plusieurs sont reproduites dans cet ouvrage. ©Electre 2020

Recueil de près de 15 lettres clandestines témoignant de la rafle du Vel' d'hiv des 16 et 17 juillet 1942, accompagnées, pour certaines, de photographies et de documents retraçant le parcours des déportés. ©Electre 2017

L'écrivain et le peintre sont amis d'enfance. Leur correspondance, 115 lettres d'abord publiées séparément, est rassemblée pour la première fois. L'impressionnisme a longtemps rapproché les deux hommes, comme en témoigne notamment l'un des tomes des Rougon-Macquart, L'oeuvre, roman dont les lecteurs ont pensé, par erreur, que le personnage de Claude Lantier avait pour modèle Paul Cézanne. ©Electre 2016

Nommé conservateur au musée du Louvre en 1827, J.-F. Champollion organise en 1828 une mission scientifique en Egypte pour vérifier son système de traduction et élargir sa connaissance de la civilisation égyptienne. En remontant le Nil, il effectue pendant plus d'un an des fouilles et des relevés de monuments. Ces lettres et son journal de voyage témoignent de la genèse de l'égyptologie. ©Electre 2019

La correspondance de François Mauriac constitue sa véritable autobiographie intime, celle qu'il n'a jamais écrite, par refus ou impossibilité de tout dire sur lui-même. En butte aux interdits de son époque et de son milieu, le grand romancier a livré, dès son adolescence, dans ses innombrables lettres, la part la plus secrète de sa personnalité complexe et ambiguë. Il y révèle ses véritables penchants amoureux, ses tourments sentimentaux et spirituels, ses émotions du moment, les élans d'un coeur et d'une âme déchirés et sans cesse en éveil. Il s'y exprime avec plus de liberté et de franchise que dans la plupart de ses livres. Au point qu'une partie de cette correspondance, adressée aux amis qui ont le plus compté dans sa vie affective, a longtemps été jugée trop sulfureuse pour être publiée. Elle l'est aujourd'hui dans ce volume qui regroupe plus d'une centaine de lettres restées inédites et nous laisse entrevoir les «abîmes de tendresse» dans lesquels Mauriac n'a cessé de se débattre. À la différence de beaucoup d'exégètes mauriaciens qui ont par trop contribué à enfermer l'écrivain dans une image restrictive, Caroline Mauriac - l'épouse de Jean Mauriac, second fils du romancier - a accompli un travail salutaire et libérateur en rassemblant et en dévoilant ce pan essentiel de son oeuvre. Grâce à elle, nous pouvons enfin découvrir l'auteur de Thérèse Desqueyroux et des Anges noirs au plus près de ses sources et de sa vérité d'homme. Indispensable complément du Bloc-notes et des Nouveaux Mémoires intérieurs, cette correspondance reflète aussi soixante années d'histoire littéraire, politique et intellectuelle. Les échanges entretenus par Mauriac avec les autres grands créateurs de son temps - Gide, Valéry, Proust, Paulhan, Barrès, Montherlant, Claudel ou encore Drieu la Rochelle - illustrent l'intensité de ses engagements et de sa présen