Les Français savent que, pour freiner le changement climatique, ils doivent changer leurs habitudes. Mais, cette rude - et légitime - transition produit un nombre impressionnant de contraintes saugrenues et quelques déceptions. Sommaire. L'attrape-gogo écolo. Y a qu'à isoler son logement... à condition de tomber le bon artisan. Y a qu'à arrêter de bétonner, oui mais les élus locaux sont piégés. Y a qu'à vendre plus de voitures électriques... pas si simple, vu le prix d'achat. Y a qu'à planter des éoliennes en mer... oui mais le prix du des installations flambe.

Le bruit provoque des dégâts sanitaires. Une question insuffisamment prise en charge par les pouvoirs publics alors que la prévention est possible.

Une collecte publique vient d'être lancée pour restaurer les églises que les communes peinent à entretenir. Certains lieux de culte se sont déjà reconvertis, en logements, hôtels, musées... Autant d'alternatives pour éviter leur destruction.

Il est loin le temps où les skieurs jouaient les cadors sur les pistes. L’époque est à la sobriété. Face à un avenir incertain, les stations de ski jouent leur va-tout pour attirer les accros de la poudreuse au pouvoir d’achat décimé par l’inflation.

Le volume des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) croît de manière exponentielle, en particulier en Occident, très consommateur. Souvent reléguée de manière illégale à des pays « du Sud » - les exporter sous forme de « dons » pour être prétendument réutilisés est moins cher que de les traiter sur place -, leur gestion pose de nombreux problèmes sanitaires et environnementaux, notamment en Afrique et en Asie.

La période de sortie de guerre concerne au premier chef les propriétaires châtelains touchés par la Première Guerre mondiale dans le nord-est de la France. Elle soulève de nombreux défis qui les obligent à s’adapter et à improviser. Les décisions ne vont pas toujours de soi pour les propriétaires de bâtisses d’exception aux caractéristiques variées et empreintes d’une histoire parfois pluriséculaire. La pertinence domaniale devient alors un véritable enjeu qui nécessite d’analyser en profondeur les composantes domaniales, qu’elles soient matérielles ou symboliques.

Souhaitons-nous un long été indien. Pas pour notre moral, mais pour retarder au maximum le moment où nous devrons allumer le chauffage. Parce que le montant des factures va s'envoler, l'énergie devenant une denrée limitée. Nous allons avoir froid. Alors, contre mauvaise fortune, ou plutôt, à défaut de fortune sonnante et trébuchante, nous sommes invités à faire bon coeur et à sublimer le rationnement en lui préférant le terme « proactif » de « sobriété énergétique ».

Le budget chauffage s'est envolé, poussant nombre de ménages à revoir leur installation et isoler leur logement. Des travaux coûteux dont la facture peut être allégée grâce aux aides gouvernementales.

Hausse des prix de l'énergie, sobriété imposée, isolation des bâtiments... au sein des copropriétés, les sujets de discorde ne manquent pas. Les murs en tremblent.