Soumis comme les autres aux contraintes du confinement, les politiciens sont forcés de s'exprimer publiquement en ouvrant à travers leur écran une fenêtre sur leur vie privée. Un exercice périlleux, abordé de diverses manières.

Ils ont 13, 15 ou 17 ans et sont assignés à résidence. Après les attentats et une crise climatique, les adolescents sont confrontés à une crise sanitaire.

Pour Esteban Martinez, professeur de sociologie du travail à l'ULB, la question de santé au travail n'est pas résolue sur le fond. Ni sur le long terme.

Des chercheurs essaient de retracer l'introduction du coronavirus en Belgique. Une méthode qui suggère une apparition des premiers cas de Covid-19 avant le 1er mars.

Le risque de voir repartir l’épidémie est réel. Mais serons-nous confrontés à une deuxième vague, voie plusieurs, de contamination ? La question divise. Economiquement parlant, par contre, la vague des restructurations et faillites commence à déferler.

Pour Aude Lejeune, chargée de recherches en sociologie au CNRS, à Lille, le caractère inédit de la pandémie, sa couverture médiatique et la formation surprise d'un gouvernement fédéral ont également forcé l'adhésion de la population au mot d'ordre de confinement généralisé.

Il y a quelques semaines, le Conseil national de sécurité prenait ses quartiers d’été et souhaitait... un bel été à tous les Belges. C’était sans doute aller un peu vite en besogne. De nouveaux foyers de contamination apparaissent ça et là en Europe. Et la question des touristes-returnees s’invite au cœur des vacances.

En plus des call centers, la Belgique va se doter d’une appli pour tracer les personnes potentiellement infectées par le coronavirus. Pour quand, pourquoi, par qui ? Qu’adviendra-t-il de nos données personnelles ? Comment susciter l’indispensable adhésion ? Décryptage d’une stratégie critiquée, et dont certains rouages inquiètent.

Cinq mois après les premières mesures antipropagation du virus, l'incohérence semble rester de mise dans la gestion belge de la crise. A en juger par un premier bilan d'experts et des décisions contradictoires en matière de mobilité et de santé. Qui ont provoqué le clash à la côte.

A 71 ans, l'ancien chef de service des soins intensifs de l'hôpital Erasme, à Bruxelles, aujourd'hui consultant et professeur, est toujours aussi hyperactif. Il pose un regard sans concession mais nuancé sur la crise du Covid-19, sa prévisibilité et sa gestion. Et s'apprête à ouvrir une nouvelle édition du plus grand symposium international de soins intensifs (6000 participants en 2019) en visioconférence cette année.