En mars 2021, le constat est sans appel : dans l'administration des vaccins contre le Covid-19 l'Europe est en retard et la France à la traîne. En cause, en France : le sous-investissement public en faveur de la recherche fondamentale. Mais le secteur privé porte aussi sa part de responsabilité, les start-up n'arrivant pas à trouver de l'argent pour perdurer et la production restant centrée sur les molécules de faible valeur ajoutée subissant la concurrence des pays exportateurs à bas coût. L'échec n'est pas que français.

Moins d'un an après le début de l'épidémie de Covid-19 à Wuhan, en janvier 2020, l'économie chinoise semble s'être rétablie. Elle représente le seul grand pays du monde à avoir annoncé un chiffre de croissance positif en 2020, à +2,3%. Ces résultats s'expliquent en partie par la gestion de la crise sanitaire par Pékin et par ses exportations de matériel médical et de matériel électronique (en forte demande dans le contexte de la mise en place du télétravail). Explications et détails. Quelques données chiffrées.

Dans le contexte de la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, beaucoup de départements expérimentent des dispositifs dans les domaines de la santé ou de l'action sociale. Financement de l'aide à domicile dans l'Aude, proposition d'une mutuelle locale dans la Nièvre, facilité d'accès à une place en Ephad dans les Landes... Les exemples sont nombreux. Pas de chiffres.

Obligation vaccinale déguisée et menace pour la démocratie pour les uns, choix raisonnable pour les autres, le pass sanitaire imposé par le gouvernement français divise la presse étrangère. Réactions. Sommaire. Non, l'exemple à ne pas suivre. Oui, la liberté est un bien commun. La carotte ou le bâton ? Vu d'ailleurs : Italie, un pass sanitaire "light", Royaume-Uni, coup de pression sur les jeunes ; Chine, des millions de tests dès les premiers cas ; Allemagne, ajustements en fonction des contaminations.

Mutants Incontrôlables, vagues à répétition, immunité illusoire... Nous avons basculé dans une autre époque. Plutôt que de nous figer régulièrement en espérant en finir, il va falloir désormais apprendre à vivre avec le virus. Sommaire. Arrêtons de nous mentir, ça va durer. Ces mutants qui peuvent faire durer le supplice. L'Etat sous virus permanent. Marasme ad vitam. Quel système de santé pour demain ? Et si les douaniers reprenaient du service... Qu'en pensent les Français ? De la sidération à la "banalisation". Antoine Buéno : "Deux solutions, accepter la décroissance ou accepter la mort".

Si les enfants sont globalement épargnés par le virus lui-même, l’ambiance actuelle leur est délétère. Le virus ébranle leur épanouissement, leur apprentissage, et, de fait, affecte leur psychisme. Sommaire. Grandir au temps du Covid, paroles de mômes. Des tout-petits inaptes aux relations sociales ? Des enfances troublées. L'école, ce bien essentiel. Emmanuel Todd : "Il faudra rembourser les jeunes pour leur sacrifice".

La chercheuse a consacré sa vie à l'ARN rn, clé du vaccin Pfizer-BioNTech. Entretien revigorant.

Dans « Retour vers le futur » (Editions Saint-Simon), le journaliste de CNN et écrivain mesure les effets de la pandémie et envisage des pistes pour mieux résister aux futures crises. Entretien.

En juillet, la nomination de Jean Castex au poste de Premier ministre faisait la fierté de Prades, sage commune des Pyrénées-Orientales dont il était le maire. Depuis la capitale, le chef du gouvernement s’enquiert régulièrement de l’état de santé de son fief, comme pour prendre le pouls de la nation. Et un an après le début de la pandémie, les nouvelles ne sont pas bonnes. La bourgade est certes plutôt épargnée par le covid-19, mais un autre virus y circule librement : le complotisme.

Totalement opposé aux clichés de mobilisation étudiante, un mouvement naissant à Aix-en-Provence joue la carte de l'ordre pour imposer une revendication simple : revenir en cours. Quelques dizaines de volontaires occupent un amphithéâtre en jouant sur une faille de la réglementation sanitaire. Reportage.

Assommées par la crise de Covid-19 en 2020, les boîtes de nuit ne s'en relèveront peut-être pas. Mais si la pandémie a été le coup de grâce, les établissements n'affichaient déjà pas une forme olympique avant. Sur la décennie 2010, le nombre de boîtes de nuit a diminué de 21 % en Grande-Bretagne et de 10 % en Amérique et en Allemagne. Confrontées au vieillissement de la population, au succès des sites de rencontre et aux changements d'habitudes des jeunes, les clubs peinaient déjà à se renouveler.

L'épidémie flambe et le carnaval est annulé, mais Rio danse toujours. Plongée dans la cité de l'insouciance.