Il fallait s'y attendre: les effets de la crise financière ont fini par atteindre le marché immobilier en France. Durant les quatre derniers mois de 2008, les ventes étaient en chute libre, entraînant un peu partout des baisses de prix. Pourtant l'activité semble s'être réveillée depuis janvier 2009

Malgré le risque de krach obligataire, les taux des prêts immobiliers restent étonnamment bas : moyen pour les banques d'attirer des clients.

Entre des vendeurs contraints de baisser leurs prix et des acheteurs qui trouvent que la baisse ne va pas assez vite, la rentrée pourrait réserver des surprises. D'autant que, dans ce domaine aussi, le gouvernement, qui doit prendre des mesures de soutien au logement, est attendu au tournant.

Les prix baissent, les taux d'intérêt sont bas, pourtant le marché reste grippé. Frappés par la crise et en manque d'aides au logement suffisantes, les acheteurs souffrent d'un accès difficile au crédit. Résultat, ils négocient désormais ardemment.

Après une année 2010 marquée par la reprise, la hausse des taux devrait ralentir le marché et provoquer un tassement des prix.

Baisse des crédits immobiliers en France, depuis un an, pour atteindre un niveau plancher au printemps 2013. Les taux sont tombés à 3,13% et sont désormais inférieurs à leur point bas de novembre 2010, qui était de 3,25%. Même si une légère hausse s'amorce, l'atonie du marché de la pierre devrait maintenir une concurrence entre les banques. Détails et quelques conseils aux emprunteurs. Données chiffrées, sous forme d'un graphique : évolution des taux moyens sur 20 ans.

Recrudescence des renégociations de crédit immobilier par les particuliers français en 2015, sous l'effet de la baisse significative des taux d'intérêt. Une pratique qui permet de gagner en pouvoir d'achat, mais qui nécessite souvent de devoir changer d'établissement financier, les banques se montrant réfractaires à renégocier les crédits qu'elles ont accordés. Un changement de banque qui peut entraîner des surcoûts à prendre en compte.

A côté du crédit classique, il existe un mode de financement plus avantageux.