A la tête du Fonds monétaire international, l'ancien ministre socialiste tire plutôt son épingle du jeu en pleine tourmente économique. De quoi nourrir l'espoir d'un retour sur la scène nationale en 2012 et d'accéder, enfin, au rôle de sa vie ?

Sponsors, investisseurs et entreprises serrent leurs budgets. Dirigeants ou sportifs, ils vont tous devoir apprendre de nouvelles règles du jeu, où l'argent ne coule plus à flots

Selon le philosophe, la crise risque de prospérer sur l'incapacité des experts et des politiques à se défaire d'une vision purement économiste du système mondial

La conjoncture met les managers à rude épreuve. Face aux inquiétudes de leurs équipes, il leur est plus utile que jamais de bien communiquer et de savoir mobiliser les énergies. Cela s'apprend, ou se réapprend...

Consommation, management, géopolitique, business... Tout a été bousculé par une tempête économique sans précédent. Zoom sur les vainqueurs et les vaincus du monde d'après.

Analyse, en septembre 2010, des rapports de force, dans le monde, entre les Etats et les marchés financiers, alors que depuis la crise économique mondiale, le monde a connu un retournement de situation, du sauvetage des investisseurs par la puissance publique en 2008 à la rigueur imposée par les investisseurs aux gouvernements surendettés en 2010. Ainsi depuis 1990, la capitalisation boursière de l'ensemble des places de la planète n'a cessé de se développer, passant de 40 à 100% du PIB mondial et de 200 à 5000 fonds spéculatifs.

Lumière sur les prévisions économiques mondiales pour 2011. Alors que la récession est terminée (seulement deux grandes zones sur les huit grandes zones économiques mondiales ayant enregistré une croissance de moins de 3% en 2010), la crise se fait toujours ressentir. Principales perspectives : faible ralentissement de la croissance des pays émergents et reprise poussive des pays industrialisés. Principal enjeu : la capacité du monde à progresser dans la résorption des déséquilibres.

En 2008, neuf banques ont accordé 33 milliards de dollars de bonus bien que leurs pertes aient atteint 88 milliards.