Des entreprises embauchent encore. Nos conseils pour passer au mieux cette période difficile

Pour le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, nous n'avons tiré aucune leçon de la crise. Nous en préparons de plus grave.

Un peu partout, y compris en France, les signes positifs se multiplient. Mais les menaces qui pèsent sur l'économie mondiale n'en demeurent pas moins fortes

Réunis les 24 et 25 septembre 2009 à Pittsburgh, les chefs d'Etat et de gouvernement des 20 plus grandes puissances de la planète vont tenter, sous la pression des Européens, de franchir une étape supplémentaire dans la régulation de l'économie mondiale. Mais, au-delà des nouvelles règles réclamées par la communauté internationale, c'est à une refonte du système que le choc des deux années écoulées nous invite.

La crise n'a pas épargné le cinéma américain. Les stars sont à la peine et les films indépendants galèrent. A une semaine du Festival de Deauville, enquête sur une industrie fortement secouée.

Les résultats des entreprises sont dans l'ensemble excellents. Mais le spectre d'une rechute de l'économie mondiale hante les investisseurs. Si l'été ne sera pas forcément pourri, l'horizon n'incite guère à l'optimisme.

Il agace autant qu'il fascine. Brillant théoricien, Prix Nobel d'économie pour ses travaux sur la concurrence imparfaite, Joseph Stiglitz est aussi une star internationale, une bête de scène qui ne craint pas la lumière des projecteurs. Contempteur des excès du libéralisme, il avait accepté l'invitation de Nicolas Sarkozy à réfléchir aux nouvelles manières de mesurer la croissance.

François Pérol, président de la BPCE, est depuis septembre à la tête de la Fédération bancaire française. A ce titre, il revient sur les résultats du G 20, et reconnaît certaines erreurs commises durant la crise.

Lancement de produits ou promotion de nouvelles gammes, consolidation marketing, campagnes de fidélisation... Les annonceurs recherchent avant tout l'efficacité sur un marché rattrapé par la crise mondiale.