Un état des lieux didactique qui décrypte et analyse la crise financière et ses conséquences et explique les mesures nécessaires à mettre en oeuvre.

Les économistes démontrent que la sortie de crise en France et dans le monde ne peut passer que par une politique d'innovation technique tournée vers une amélioration de la productivité mais aussi une meilleure exploitation des ressources disponibles et un respect accru de l'environnement.

En partant de la crise financière de 2008, l'auteur revient sur l'historique de l'euro et dénonce les choix politiques des dirigeants européens en matière d'économie. Face, selon lui, à un manque de réactivité des Etats, il expose différents plans de sortie de crise et évalue leurs chances de succès.

P. Lemieux explique que la crise actuelle montre davantage la défaillance des puissances publiques que celle des marchés, les premières biaisant l'action des secondes. Il explique également que les recettes keynésiennes sont vouées à l'échec. En tentant de répondre sur des crises du passé, l'auteur propose une exploration détaillée des théories macroéconomiques.

Cette étude examine la place de la Grèce dans la crise économique mondiale, en analysant la part de responsabilité de la classe politique grecque, de la société, des syndicats, des responsables de l'Union européenne, du FMI et des banques d'affaires internationales.

P. Salin, économiste d'inspiration libérale, décrypte la crise actuelle et dénonce les hypocrisies auxquelles son interprétation dominante donne lieu. Il démontre que la crise est le résultat de mauvaises réglementations économiques et monétaires et d'une déficience du capitalisme.

100 mots pour expliquer le système financier, comprendre l'enchaînement des marchés et leur logique, percevoir les effets de la dette, définir les acteurs de la crise, présenter les remèdes et les modes de régulation possibles.

L'auteur constate que la crise actuelle en réunit en réalité trois, qui se combinent de manière particulièrement toxique : une crise due au fait que les humains se conduisent comme des malpropres sur la surface de la planète, une autre due au fait que la maîtrise nous a totalement échappé, enfin la crise financière et économique, conséquence du capitalisme. Il cherche ici des solutions.

Regrettant la place croissante des banques et de la finance dans la société contemporaine, les auteurs posent un regard drôle et documenté sur cette dernière, à partir d'expériences familières et vécues. Ils s'interrogent sur le rapport entre les crises financières à répétition et l'augmentation des inégalités, l'endettement des Etats ou encore la dégradation des services publics. ©Electre 2024

L équilibre économique du monde, et sa prospérité, sont des choses bien trop sérieuses pour qu on les laisse aux mains des marchés. C est ce qu ont bien compris les États-Unis, qui s arrogèrent, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale le rôle de maître d Suvre de la reconstruction du monde occidental. Leur objectif : prendre le contrôle de la redistribution du solde de la balance commerciale au niveau mondial, ce que les économistes appellent le recyclage des excédents. Par deux fois, par deux méthodes distinctes, Washington s assura la mainmise sur le recyclage des excédents mondiaux et crut ainsi ancrer l hégémonie américaine sur un socle en acier trempé. D abord grâce aux accords de Bretton Woods et au Plan Marshall, puis grâce à l abandon de l étalon-or en 1971. C est à cette deuxième période que Yanis Varoufakis donne le nom de Minotaure planétaire. Grâce à lui Wall Street vit sa richesse s accroître sans limite, et sans retenue. Mais le Minotaure succomba à la courte vue et à l irrépressible cupidité de ceux-là mêmes qui étaient censés le protéger. De notre côté de l Atlantique, la création de l euro fut pour Bonn (puis Berlin) l occasion rêvée de s approprier un Minitaure européen et de réduire, enfin, à sa merci, le grand rival français. La mort du Minotaure planétaire en 2008 marquera une des crises les plus dévastatrices qui se soit jamais abattue sur l humanité. Et les responsables politiques ont abdiqué au grand bénéfice de la faillitocratie , bradant leur pouvoir à vil prix face aux banques par qui le malheur était venu. Pour sa part, l ersatz de Minotaure imaginé par l Allemagne a fait long feu, rongé par les égoïsmes nationaux de ses ordonnateurs et l ineptie de sa construction, mais non sans entraîner l Europe vers l abîme ni sans jeter des millions de nouveaux pauvres à la rue. L issue n est pas sans espoir... mais qui, aujourd hui, serait à même d assurer le fonctionnement du recyclage mondial des excédents ?