Une lecture de la première partie de La divine comédie de Dante à la lumière de la doctrine du salut, soulignant que cette première épreuve du poète, guidé par Virgile, le mène sur la voie du discernement de ce qui peut conduire l'être humain à sa perte. Electre 2014

Il faut rouvrir aujourd'hui La Divine Comédie. Les temps modernes nous cachaient Dante ; l'ère planétaire où nous sommes entrés le fait revenir dans toute son actualité.Dialogue tendu, cette nouvelle Comédie se déploie de cercles infernaux en ciels paradisiaques, en passant par les corniches du purgatoire : y apparaissent Rimbaud, Apollinaire, Proust, Bataille, Heidegger, Bacon et Picasso, mais aussi Péguy, Simone Weil, Matisse ou Cézanne, Bach et Mozart, sans oublier le pape Jean-Paul II. Chaque figure vient à son heure demander qu'on lui prête l'oreille et nous donne sa clef.La Divine Comédie peut alors être entendue et nous livrer toutes ses richesses. L'histoire entière est convoquée, avant le Jugement dernier, au tribunal de la justice et de l'amour. Les acteurs sont là, princes et ministres, papes coupables et martyrs, prostituées et bienheureuses, assassins et poètes.