Flic marron dans "Dark Blue", Kurt Russell en a vu de toutes les couleurs au fil d'une carrière entamée à l'âge des culottes courtes. Assez pour lui donner un confortable recul par rapport à l'agitation d'Hollywood et un sens des priorités où la famille passe avant tout.

Couple, collectivité policière, groupes culturels, ville : l'idée de la comunauté de l'être-ensemble à quelque échelle que ce soit est au centre "Dark Blue".

Dark Blue est le type même de l'excellent polar de fin d'été. Mais il est aussi une parfaite introduction à l'univers d'un des plus grands écrivains américains contemporains, dont l'oeuvre témoigne d'une fascination permanente pour le cinéma, tout en traînant la réputation d'être radicalement inadaptable.