L'auteure évoque avec délicatesse la mort de ses parents, de son mari et de son fils aîné en explorant les méandres psychologiques qu'elle a traversés. Elle aborde ainsi la relation qu'elle a entretenue avec eux, le rapport à la maladie et la difficulté à surmonter la mort d'un proche. ©Electre 2020

Le récit d'un deuil, entre confession et journal intime. L'auteur évoque la perte de son épouse, Wen, les sentiments et les bouleversements intimes auxquels il a été confronté. Prix Psychologies du roman inspirant 2018, prix Roger Caillois 2017 de l’essai décerné à l'auteur.

A la tête de l'Institut médico-légal de Paris depuis 1988, j'ai recueilli ici des témoignages d'hommes, de femmes et d'enfants face à la mort brutale inattendue et violente d'un être cher. Ce livre est un trait d'union entre les morts et les vivants, c'est en m'occupant médicalement des morts que je me suis intéressée à leurs proches, de tous âges, de tous milieux, de toutes religions, de toutes cultures, qui se trouvent bien souvent démunis, révoltés, anéantis par la mort violente d'un des leurs. Je relate ces rencontres avec la vraie mort, qui touche la famille du défunt, différente de la mort virtuelle, banalisée par la société. J'aimerais permettre au lecteur d'appréhender la mort au moment de la disparition brutale d'un être cher, et ce, quelle qu'en soit la cause. Permettre également à ceux qui ont été touchés de mieux comprendre leurs souffrances et faciliter leur reconstruction, mais surtout, faire prendre conscience que la mort, inéluctable pour chacun d'entre nous, doit donner un sens à notre vie. Dominique Lecomte, professeur de Médecine légale, dirige depuis vingt-deux ans l'Institut médico-légal du quai de la Rapée, à Paris, lieu couramment appelé la Morgue ou la Maison du mort. Elle nous livre ici un témoignage exceptionnel et profondément humain sur son approche au quotidien des morts qui arrivent à l'IML, victimes d'accidents sur la voie publique, de violences, de crimes, mais aussi les suicidés, les morts de la rue et bien d'autres encore.

Après avoir raconté sa propre histoire dans le livre Gilhelm, la plongée, une passion interrompue, l'auteure est allée à la rencontre de parents ayant, comme elle, perdu un enfant, pour tenter de comprendre comment il était possible de continuer à vivre en subissant le pire déchirement qui soit. Cet ouvrage rassemble le témoignage de six hommes et de neuf femmes.

Le récit de la perte d'un enfant, décédé une semaine après sa naissance prématurée. La mère nous raconte son parcours, de la conception difficile de l'enfant à la joie de la grossesse, puis évoque la lutte pour la survie de sa fille, la douleur du deuil et sa reconstruction qui l'amènera à être mère à nouveau.

Patrick Chesnais, réalisateur, dialoguiste, scénariste, a perdu son fils Ferdinand, 20 ans, dans un accident de la route en 2006. C'est au fil des tournées en province, des villes, des rencontres, qu'il commencera à écrire ses souvenirs concernant son fils : son enfance, son adolescence, leurs rapports... Un moyen pour l'auteur de permettre à son fils d'exister encore quelques années de plus.