Devons-nous attendre que les grands de ce monde s'entendent pour réduire notre consommation effrénée des ressources de la planète ? Non. Le sujet est trop important pour être laissé aux seules mains des décideurs, qui tardent à décider... Chacun dans sa vie quotidienne peut lutter contre le gaspillage, réduire sa consommation d'énergie et limiter ou compenser ses émissions de CO2. Des privations, de la sueur et des larmes ? Pas vraiment. Il y a belle lurette que le durable et l'écoresponsable peuvent rimer avec l'agréable et le confortable.

Désormais incontournable, les enjeux de l'écologie et du développement durable passionnent artistes, architectes et designers. Militantisme ou tendance à la mode, la culture se met au vert. Etat des lieux

Erodés, tassés, pollués, gorgés de sel, acidifiés, les sols de la planète restent trop souvent maltraités. Ils devraient pourtant être inscrits au patrimoine de l'humanité

En vendant l'usage des biens plutôt que les biens eux-mêmes, l'industrie réduirait les quantités de matières et d'énergie utilisées. Une nouvelle ère pour nos modes de consommation ?

Recycler les produits électroniques nécessite de les concevoir à cette fin.

La transformation des toits et des terrasses en espaces verts est peu coûteuse et apporte plusieurs bénéfices, notamment en termes d'économies d'énergie.

Après ″sous les pavés, la plage″, dira-t-on ″sous l'acier, les plantes″ ? Dans les canaux, on remplace peu à peu les berges d'acier par des berges végétales...

Des simulations récentes suggèrent que la pêche nuirait moins aux écosystèmes si elle ciblait des gammes plus larges d'espèces et de tailles de poissons.

Pour évaluer l'état des écosystèmes aquatiques européens, on a comptabilisé les ressources en eau sur tout le continent et mis en place un outil commun.

La lutte biologique consiste à réguler les populations d'organismes nuisibles aux cultures ou à la santé à l'aide d'autres organismes (prédateurs, pathogènes... ). Depuis quelques années, elle connaît un essor important.

Une étude européenne a montré que la diversité génétique varie indépendamment de la diversité en espèces. Protéger la seconde ne suffit donc pas à protéger la première.