On le sait depuis la semaine dernière, les Etats-Unis sont officiellement en récession. Après une décennie ininterrompue de croissance, le principal moteur de l'économie mondiale passe la marche arrière.

Après cinq années de croissance forte, la Grande-Bretagne semble moins atteinte que ses voisins par le coup de frein économique.

La France aurait-elle glissé dans le groupe des cancres de la classe européenne, en termes de création de richesses ?

En dépit d'un climat diplomatique tendu et d'une conjoncture morose, le sommet d'Evian pourrait, selon Michel Camdessus, déboucher sur des engagements concrets pour le développement du continent africain.

L'économie nationale progresserait -au mieux- de 0,4% cette année. Et il se peut que le chômage dépasse la barre des 10%... Même si elle échappe à la récession, l'Europe semble incapable de s'accrocher à la locomotive américaine qui elle, redémarre.

Et si le grand vainqueur de la mondialisation libérale était... le dernier dinosaure marxiste-léniniste de la planète ? De communiste, la Chine n'a plus que le drapeau et le Parti. Elle a inventé un modèle de développement inédit, mélange de libéralisme sauvage et de despotisme politique.

Autoroutes vides, centres commerciaux déserts, les investissements non rentables et la folle envolée de l'activité effraient Pékin, qui tente de freiner le boom économique.

Hypnotisé par le tigre chinois, le monde avait négligé l'éléphant indien. Mais le deuxième pays de la planète change. L'oréal, Adidas, Nike, les grandes marques mondiales déferlent pour séduire ces millions de nouveaux consommateurs.

Irrigué par la manne pétrolière, ce pays, longtemps classé parmi les Etats terroristes, s'ouvre au monde.

Alors que le pays connaît une période de croissance spectaculaire, les inégalités sociales, loin de s'atténuer, se creusent. A La Matanza, dans la banlieue de Buenos Aires, la moitié des 2 millions d'habitants vivent avec moins de 100 euros par mois.