Pour 750 000 lycéens, l'heure du choix a sonné. D'ici au 20 mars prochain, il leur faudra formuler leurs voeux d'orientation pour l'enseignement supérieur. Pour eux et leurs familles, "L'Obs" a repéré les secteurs les plus porteurs, les métiers les plus demandés et les meilleures formations. Sommaire. Tourisme, ambassadeurs de France. Environnement, vive les métiers durables ! Commerce, des jobs vendeurs. Informatique, embauche garantie. Internet, le triomphe des geeks. Finance, assurance, on recrute ! Droit, les règles du jeu. Journalisme, édition, cap sur le numérique.

Les élèves de terminale ont jusqu'au 20 mars pour formuler leur voeux d'orientation. Stress assuré, en ces temps de crise et de remontée du chômage. Plus que jamais, s'armer d'un bon diplôme reste la meilleure garantie pour l'avenir. Le plus difficile ? Le trouver !

Non, les bacheliers ne boudent pas l'université... mais ils se détournent des lettres et des sciences humaines. Parce qu'ils sont de plus en plus soucieux des débouchés.

Va-t-on enfin savoir quels jobs décrochent les diplômés de l'université ? Pour tenter de lever le voile, le ministère enclenche une grande enquête nationale.

Décrocher le job de ses rêves, démarrer sa carrière à quatre fois le smic, s'orienter vers une filière d'avenir... Pour aider les familles et les jeunes plongés dans le casse-tête de l'orientation, ″le Nouvel Observateur″ a enquêté sur les cursus les plus efficaces et les secteurs les plus porteurs.

Lumière, en avril 2011, sur la reprise du marché de l'emploi pour les jeunes diplômés en France par rapport aux années précédentes. Depuis le début de l'année le nombre d'offre d'emploi a ainsi augmenté selon le constat des différents acteurs du marché et la durée de la recherche du premier emploi s'est réduite (passant de quatre à cinq mois depuis le début de la crise à deux mois et demi depuis le début de l'année). Cependant les recrutements ont du mal à retrouver les niveaux d'avant la crise de 2008.

Le point, en octobre 2011, sur l'évolution des programmes MBA proposés par les grandes écoles françaises pour répondre au plus près aux exigences des employeurs, jusqu'à présent critiques vis-à-vis de ces formations qu'ils jugent mal adaptées à l'internationalisation croissante des marchés. Au menu : renforcement des mises en situation et immersion dans les pays émergents, pour une offre plus cohérente. Des détails avec retours d'expérience de professionnels. Présence d'un tableau sur le top 10 des MBA les plus innovants (nom de l'école, durée de la formation, prix, les plus).

Usines à chômage, nos universités ? Une enquête officielle prouve le contraire, mais les écoles, elles, se refusent encore à une évaluation indépendante.