L'ouverture, pendant l'été 2021, de la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes lesbiennes et seules a motivé des donneur·euses potentiel·les à franchir le cap. Près d'un an après, "Causette" leur donne la parole.

La nouvelle loi de bioéthique va permettre à un enfant issu d'un don de sperme ou d'ovocytes de connaître ses origines biologiques. Accès à la PMA pour toutes, envolée des recherches généalogiques, démocratisation des tests ADN... autant d'avancées qui lèvent le secret sur la filiation.

La question de l'accès aux origines est vitale. Elle évoque les fondements les plus profonds qui ont permis à chacun d'entre nous d'exister et de se construire. Lorsque le silence se fait autour d'une conception, que ce soit dans le cadre d'un don de gamètes ou d'un accouchement sous le secret, quoi de plus opaque que cette énigme qui vient dérober aux yeux de la personne la genèse de sa filiation ?

Environ 12 % des femmes dans le monde auront recours aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA) pour concevoir. L’infertilité concerne de plus en plus de couples. Des études récentes mettent en évidence des complications obstétricales après la PMA telles que la prééclampsie, le diabète gestationnel et le spectre des placenta accreta. La prééclampsie est une pathologie spécifique de la grossesse qui peut entraîner des complications materno-fœtales, notamment la prématurité et le retard de croissance intra-utérin.