Déclarée il y a cinquante ans, c’est la plus longue guerre du monde contemporain, celle contre les drogues, et notamment la cocaïne. La preuve est faite que c’est un échec : les cartels continuent de faire régner la terreur. Gustavo Petro, le président de la Colombie, premier pays producteur de cocaïne, réclame une tout autre approche pour faire cesser les massacres. Faut-il aller jusqu’à dépénaliser cette drogue ? s’interroge la presse mondiale. Sommaire. Pourquoi la Colombie veut lever un tabou. Il est temps de légaliser. L’Équateur en passe de devenir un narco-État.

Pour rétablir le calme dans le centre-ville, Amsterdam a lancé la campagne "Stay away" (Ne venez pas) à l'attention des jeunes Britanniques.

Faut-il mettre fin à 50 ans de guerre contre la drogue ? Fin septembre, le président colombien, Gustavo Petro, appelait à une nouvelle approche sur le sujet à l'ONU, ouvrant ainsi la porte à un débat autour de la légalisation de la cocaïne. Une solution choc, mais pas si folle que ça, estime Catalina Gil Pinzon, chargée de programme en politique des drogues à l'Open Society Foundations.

Dénonçant la faillite de la politique de répression, 50 personnalités - médecins, magistrats, élus... - appellent à la légalisation du cannabis. Jusque-là frileuse, l'opinion publique y est désormais favorable. Un rapport explosif du Conseil d'Analyse économique, rattaché à Matignon, enfonce le clou. Et plonge le gouvernement dans l'embarras.

Depuis que l'État de New York a légalisé la marijuana à des fins récréatives, les coffee shops - illégaux - fleurissent. Des commerces qui risquent de siphonner le marché officiel.

L’usage non médical – mais supervisé – de psilocybine, principe actif des “champignons magiques”, est permis depuis l’été 2023 dans l’Oregon, État de la côte ouest des États-Unis. "The Guardian" a assisté à la formation de “facilitateurs”, chargés d’encadrer chaque prise.

Si, pour des raisons purement électoralistes, le gouvernement tente encore de faire bloc contre la dépénalisation des drogues douces, le débat aura de multiples occasions de remonter à la surface très rapidement.

Dépénaliser l'héroïne, la cocaïne, les opiacés... C'est l'expérimentation, observée à la loupe dans le monde entier, qu'a lancée la province de Colombie-Britannique. Toute personne de plus de 18 ans peut y posséder jusqu'à 2,5 grammes de substances illicites.

Près de deux ans après avoir légalisé l'usage récréatif de la marijuana, l'État de New York a décide d'en autoriser la commercialisation. Mais pas à n'importe qui. Outre les associations d'aide sociale, les seuls, pour le moment, à pouvoir prétendre à l'obtention de cette licence doivent posséder un casier judiciaire lié a cette drogue. Une façon pour les autorités de lutter contre les discriminations en favorisant les communautés touchées par des décennies de prohibition.

Les conduites addictives constituent un défi majeur pour les collectivités. Les conséquences en termes de santé, de tranquillité et de sécurité publiques sont considérables. Les maires se trouvent en première ligne. Tous les territoires sont concernés. Les maires s'engagent en tant qu'employeurs envers leurs agents, mais aussi en tant qu'élus vis-à-vis de tous leurs administrés, et en particulier des plus jeunes.