Faut-il traiter le RN comme un parti classique, voire le soutenir entre les lignes ? Dans le quotidien historique de la droite, le débat fait rage et les plus jeunes ne sont pas forcément les plus rétifs.

Pour l'ancien Premier ministre qui rêve d'Elysée, la dissolution change les rapports de force. Il a choisi de ne pas aller à l'Assemblée, mais y surveille ses rivaux, de Le Maire à Darmanin. Confidences des intéressés.

Longtemps le mot a servi d’adjectif. À la faveur de l’affaire Dreyfus, « intellectuel » devient le nom de ceux dont les actes engagent la réflexion, gardiens de l’idéal républicain contre la presse d’argent, le sabre, le goupillon. La droite alors les moque, leur reproche de trahir les traditions. Jusqu’à ce que ses propres plumes en viennent à revendiquer le titre, et à en dévoyer le sens, éminemment politique.

La décision du président des Républicains, Eric Ciotti, de saisir la main tendue par le rassemblement national en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet est le dernier avatar d'une succession de transgressions. Malgré le cordon sanitaire mis en place dans les années 1980 face à la montée du parti de Jean-Marie le Pen, l'histoire de la droite est jalonnée d'une série d'accords locaux et d'aventures personnelles.

L'auteur des "Luttes de classes en France au XXIe siècle" détaille les causes profondes qui ont conduit le RN en tête des législatives. Et juge insuffisant le barrage républicain de "gens soi-disant bien élevés".

Il y a encore une décennie, les éditorialistes de droite pouvaient apporter un vent de, fraîcheur dans le débat d'idées. De plateaux de télé en chroniques dans la presse, la plupart d'entre eux ont fini par devenir caricaturaux. Pourquoi ?

Alain Delon affectionnait les personnalités doubles. Avait le goût du risque. Et savait l'effet que produisait son reflet dans un miroir. De Visconti à Melville, l'acteur mythique aux quatre-vingt-sept-films se faisait tantôt kafkaïen, tantôt proustien. Toujours fascinant. Il nous a quittés à l'âge de 88 ans. Sommaire. Le Grand Je. Les yeux revolver. Très droit dans ses bottes.

Absents de pans entiers du territoire et souvent issus de terres hostiles au macronisme, ils représentent mal l'électorat de droite.

Après quatorze ans de pouvoir conservateur, les travaillistes l’ont emporté aux élections du 4 juillet. Mais personne ne croit à la rupture. Comme son prédécesseur, le nouveau premier ministre professe la modération après la bataille du Brexit. Néanmoins, les émeutes racistes de l’été autant que les réactions qu’elles ont suscitées confirment la droitisation du champ politique national.

Laurent Wauquiez et Éric Ciotti font leur rentrée politique à une semaine d'intervalle. L'épisode fratricide des législatives a laissé des traces dans une famille mal en point depuis 2017.