Les condamnations de Zhao Yan, un collaborateur du "New York Times", et de Chen Guangcheng, un avocat, illustrent les limites de l'ouverture politique affiché à Pékin.

Le 10 décembre 1948, l'ONU adoptait les trente articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Mais ce texte phare du XXe siècle ne fait toujours pas consensus auprès des Etats, qui en usent ou en abusent au gré de leurs convenances.

Le 9 décembre 2008, 303 personnalités chinoises ont diffusé sur Internet un long texte dans lequel elles appelaient à l'instauration d'une véritable démocratie libérale dans leur pays

A l'approche de l'arrivée au pouvoir du président Xi Jinping, Pékin annonce l'abolition des centres de travaux forcés, hérités de l'époque maoïste. Ce qui ne signe pas pour autant la fin des détentions politiques arbitraires.

Une campagne contre les avocats défenseurs des droits balaye la Chine : 233 ont été inquiétés, 14 sont sous les verrous. Un grand juriste prend le risque de plaider en leur faveur sur les réseaux sociaux.

Depuis l'adoption d'une loi sur la sécurité en juillet 2015, Pékin multiplie les arrestations d'opposants à l'étranger.

Grace Meng, l'épouse de Meng Hongwei, l'ex-président d'Interpol, dénonce l'arbitraire du système judiciaire chinois