Dans cet essai, l'auteur analyse en amoureux l'oeuvre de Dumas son inspiration multiple, historique, ethnologique, lyrique, provinciale et parisienne. Il admire sa truculence et se réjouit de sa générosité.

Récit du voyage effectué en 1846 par A. Dumas père et A. Dumas fils, alors âgé de 21 ans, de Paris à Cadix puis en Afrique du Nord sur le Véloce. Accompagnés d'A. Maquet, le collaborateur le plus connu de Dumas, L. Boulanger, l'ami de jeunesse, E. Giraud et A. Desbarolles, ils réalisent un voyage d'étude mandé par le ministre Salvandy, visant à faire connaître l'Algérie aux futurs colons

Cette biographie illustrée évoque la vie et l'oeuvre d'Alexandre Dumas Père, l'un des auteurs les plus féconds de la littérature française : romans, théâtre, études historiques, récits de voyage et même un dictionnaire de cuisine.

Après l'imagination, on reconnaît à Alexandre Dumas deux qualités indissociables : l'amitié et la générosité. Il les a cultivées dans ses romans : "Un pour tous, tous pour un!" Dans sa vie aussi, comme en témoigne cet ouvrage, livre non réédité depuis plus d'un siècle. Ce texte est un bouquet d'hommages à la mémoire de ceux qui, d'un geste amical, accompagnèrent sa traversée : le phare éteint du romantisme, Chateaubriand; le roi déchu du roman populaire, Eugène Sue; l'interprète de ses drames, Marie Dorval, privée de sépulture; l'enchanteur Charles Nodier; Nerval en sursis de suicide dans la clinique où il attendait l'intervention des génies attachés à l'anneau de Salomon. Une vision amicale et dumasienne de quelques-uns des prodiges du XIXe siècle.

Le décret qui, en 2002. a décidé de la dernière demeure d'Alexandre Dumas - le Panthéon - est à lui seul un résumé savoureux de sa vie: " Par ce geste, la République donnera toute sa place à l'un de ses enfants les plus turbulents et les plus talentueux, à l'un de ses génies les plus féconds." Ses débuts nous laissent incrédules. A vingt-six ans, la Comédie-Française reçoit sa première pièce, qui plus est par des acclamations. Qui d'autre, après avoir dans son enfance connu la misère, a pu se constituer, par ses droits d'auteur, une immense fortune pour finir sans un sou? Par son théâtre et surtout par ses romans, Alexandre a fait de lui-même un géant et du passé une épopée.

Texte autobiographique de 1864 dans lequel Dumas fait retour à Villers-Cotterêts, pays de sa jeunesse ; il y fut clerc d'avoué avant d'aller tenter sa chance à Paris où il arriva en 1823.

4ème de couv. : Sans cesse réédité depuis 1844, traduit dans toutes les langues, adapté au théâtre et surtout au cinéma et à la télévision, Les Trois mousquetaires a connu un succès incessant. Alexandre Dumas lui-même et nombre d'auteurs contemporains lui ont donné des suites, parodies ou variations. Partant de l'étude du roman, Daniel Compère, maître de conférences à Paris III-Sorbonne nouvelle, montre la richesse d'une thématique où se mêlent histoire et fiction, et d'où surgissent des personnages hors du commun.

La monarchie de Juillet : à l'automne de 1836, Dumas calcule que ses sept années de bons et loyaux services dans la garde nationale lui ont coûté 3000 francs, et valu quinze jours de prison. Aussi bien, cette prison n'est-elle pas, pour un auteur dramatique "le paradis sur terre".

En une vingtaine de chapitres réalisés par autant d'auteurs, cet ouvrage porte sur la vie et l'oeuvre de Dumas. Toute la profusion et toute la gaieté de la vie aussi bien que de l'oeuvre de Dumas se trouvent dans ce livre : les amis dans les romans (d'Artagnan, Porthos, Athos, Aramis...) mais aussi dans sa vie (Hugo, Gautier, Musset...) et même les femmes (Milady, Constance Bonacieux...).